La première édition de la Semaine Malienne des Énergies Renouvelables, qui s’est tenue du 19 au 23 février dernier à Bamako, fut un lieu d’échanges d’expériences et d’acquisition de nouvelles potentialités de production des énergies renouvelables au Mali.
C’est dans le cadre du Projet d’Appui à la promotion des Énergies Renouvelables au Mali (PAPERM) que l’Agence des Énergies Renouvelables du Mali (AER Mali) et le ministère de l’Énergie et de l’Eau, au nom du Gouvernement du Mali, ont organisé du 19 au 23 février dernier, en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD), à l’Hôtel de l’amitié de Bamako, la première Semaine malienne des énergies renouvelables. Elle concernait spécifiquement les acteurs maliens de ces énergies renouvelables et tous ceux qui y exercent à travers le monde. La SemR, comme les organisateurs aimaient à l’appeler, était un forum qui avait pour thème « Investissons durablement dans l’avenir énergétique du Mali » et visait à faire connaître la politique malienne d’investissements publics et les initiatives, lois et stratégies mises en place pour le secteur, dans un cadre coordonné avec les partenaires techniques et financiers du Mali. Cela, afin de fortifier la présence du pays sur les nouveaux marchés internationaux émergents. Soulignons que l’investissement dans le solaire, la biomasse, le biocarburant, l’éolien, l’efficience énergétique et la micro hydroélectricité était au cœur des activités, avec au rendez-vous une quarantaine d’entreprises nationales, régionales et internationales.
Les énergies renouvelables, une opportunité pour le Mali
Le Directeur Général de l’AER Mali, le Dr SouleymaneBerthé, n’a pas manqué de rappeler que le Mali disposait d’un énorme potentiel de production d’énergies renouvelables et surtout que le pays avait l’un des marchés les plus prometteurs d’Afrique de l’Ouest. « Le but visé par les plus hautes autorités du Mali et leurs partenaires techniques et financiers est l’accélération durable, la croissance, la réduction de la pauvreté, la création de l’emploi et la génération des revenus pour nos entrepreneurs », dira le ministre de tutelle lors de l’ouverture de la semaine.
Les constats prouvent déjà que le pays aura besoin du développement de ces énergies renouvelables, vue la grande dégradation de la couche d’ozone, mais aussi de nos sols, et la visite des stands a permis clairement de comprendre que nos ingénieurs s’y préparent. L’équipe de SOLEKTRA présentait aux visiteurs un échantillon de vélo créé par elle. Un vélo électrique qui peut parcourir jusqu’à 25 km de distance, avec une vitesse potentielle de 40km à l’heure et que l’on peut aussi pédaler en cas de déchargement de la batterie. Quoi de mieux pour préserver la nature, aucune fumée et aucun gaz ? À Mali Folk Center, c’est le maraichage arrosé au panneau solaire, avec des techniques faciles, tandis que l’ANADEB fait dans la production du biogaz à partir de matières premières comme la bouse de vache, les latrines et les déchets des poulaillers.
Les stands présents à cette première édition de la Semaine malienne des énergies renouvelables prouvent à grande satisfaction la volonté du gouvernement d’encourager l’entreprenariat dans le pays, mais aussi et surtout de s’engager dans le développement des énergies renouvelables afin de minimiser la détérioration de la couche d’ozone par l’industrie. Vivement des initiatives encore plus salutaires pour la sauvegarde de l’environnement.
Source : Nord Sud