Le Président de l’Assemblée nationale Issiaka Sidibé était au cœur de la controverse pour avoir tenté de piétiner la mission de la Vice-présidente du parlement Panafricain, l’honorable Aissata Alassane Cissé.
Si la Vice-Présidente du Parlement Panafricain a rejoint son siège à
Mindrand( Afrique du Sud). Force est de constater que son bras de fer
avec Issac Sidibé est loin d’être terminé. Au nom de la décision prise
par le Premier Ministre à l’endroit des institutions pour une coupe
budgétaire générale, le patron du perchoir a mis les pieds dans le
fakoye de l’élue de Bourem.
Sur la base de cette annonce, l’élu de Koulikoro songeait réduire les fonds dédiés aux députés inscrits dans plusieurs parlements internationaux. Un geste pris alors que le Parlement Panafricain est censé se réunir ce week-end et que le Mali y est représenté au plus haut niveau. Il tenait donc à « salir » la mission programmée de CHATO qui est censée y jouer sa partition.
Aissata Alassane Cissé dit Chato,
l’élue du partie UM-RDA, a été reconduite en Mai 2017 après avoir été
active en ces 5dernières années .Sa présence à l’union Africaine avec le
Chef de l’Etat IBK n’est pas fortuite. On se souvient qu’elle était
auprès du Président Denis Sassou N’Guesso lors de la dernière fête du 22
Septembre 2018. On n’oubliera pas sa présence aux côtés de l’épouse du
numéro 1 Congolais lors des obsèques de Seydou Badian Kouyaté.
Le détenteur du perchoir, Isaac
Sidibé, disons-le, s’est mis à dos une quinzaine de député puisque ceux
de la CEDEAO aussi sont entrés dans la danse. Une situation qui a fini
par le mettre en minorité. Cette action venant d’un député du RPM ne
peut qu’aller dans le sens du sabotage né depuis l’annonce des
législatives de Novembre finalement reportées.
CHATO qui fait office de candidate naturelle de Bourem, s’est vu lâchée par les acteurs de l’EPM contre toute attente. Une situation où on a préféré choisir une novice en politique en la personne de la sœur à la première dame pour représenter la majorité durant la prochaines législatives. Ce qui a donné naissance à Ensemble Pour Bourem (EPB) qui a multiplié les démonstrations de force dans la zone de Bourem.
Comme quoi, avec cette tension
persistante, ce contre-pied avorté du député Isaac est bien une façon de
remuer le couteau dans la plaie. Si son projet avait eu gain de cause,
cela signifierait que le mandat panafricain de CHATO ainsi que les
députés affiliés à l’extérieur aurait pris fin pour de bon. Une mauvaise
chose quand on sait que le Mali a malgré ce contexte sécuritaire
délicat organisé le dernier sommet Afrique-France. L’honorable CHATO est
désormais donc prévenue : elle devra composer avec l’adversité au sein
d’un EPM émietté depuis le départ en masse de plusieurs cadres du parti
d’Isaac Sidibé au sein de la formation d’un certain SoumeylouBoubeye
Maiga.
I
Source: Le Point