Après une première grève de cinq jours (du 4 au 8 mars) et une deuxième de 14 jours entamée le 19 mars 2019, sans succès, revoilà le Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales qui déserte les bureaux. Ainsi, depuis ce 9 avril 2019, les travailleurs, à travers le SYNTACT, sont en arrêt de travail de 15 jours (du 09 au 23 avril).
Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales réclame au gouvernement, six points de revendication. Parmi lesquels, figure le paiement immédiat des salaires du 2e semestre 2017 et ceux de l’année 2018 en application l’arrêté interministériel N°1482/MCT/MEF-SG du 08 mai 2018 portant la prise en charge des salaires des fonctionnaires des collectivités du cadre de l’administration générale sur le fonds national d’appui aux collectivités territoriales (FNACT).
Les négociations entre les responsables de la coordination nationale et le gouvernement menées avant-hier lundi n’ont pas abouti à un consensus entre les deux parties, nous ont confié des sources proches dudit syndicat.
C’est à cet effet que les travailleurs des collectivités territoriales observent leur troisième mot d’ordre de grève sur le territoire national, depuis mardi dernier.
Selon un responsable du comité syndical de la mairie de la CII du district, des travailleurs de certaines collectivités se sont désolidarisés cette fois-ci du mot d’ordre de grève lancé par le bureau national. Il nous a expliqué que les responsables du comité syndical des travailleurs de la mairie de ladite commune n’étaient au courant de rien concernant cette nouvelle grève lancée par le SYNTRACT. En effet, poursuit-il, le comité syndical de la mairie de la Commune n’a pas été associé aux préparatifs de cette grève par la coordination.
Par conséquent, soutient-il, la mairie de la CII n’observe pas ce mot d’ordre de grève lancé par sa coordination.
Pourtant, ce mot d’ordre de grève est pris très au sérieux par la coordination nationale, qui estime que si les points de revendication n’étaient pas satisfaits, le SYNTRACT se réserve le droit d’adopter d’autres démarches plus répressives, en respect avec les textes en vigueur, contre le gouvernement.
Signalons que les travailleurs des collectivités réclament au gouvernement, six points de revendication. Il s’agit du paiement immédiat des salaires du 2e semestre 2017 et ceux de l’année 2018 en application l’arrêté interministériel N°1482/MCT/MEF-SG du 08 mai 2018 portant la prise en charge des salaires des fonctionnaires des collectivités du cadre de l’administration générale sur le fonds national d’appui aux collectivités territoriales (FNACT).
Ensuite, le syndicat réclame l’inscription des crédits dans la loi des finances représentant le montant des salaires et accessoires des salaires des fonctionnaires du cadre de l’administration générale, comme c’est le cas chez les fonctionnaires des cadres transférés (santé, éducation…).
Parmi les revendications figure également la relecture des cadres organiques des services publics afin de prendre en compte les corps de la Fonction publique des collectivités territoriales. Aussi, le SYNTRACT demande-t-il au gouvernement, la diligence des dossiers d’avancement, de mutation et de formation dans le circuit de signature. On note également parmi les revendications, l’application des points d’accord contenus dans le procès-verbal de conciliation entre le gouvernement et le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales en date du 24 mai. Enfin, la coordination nationale des travailleurs des collectivités territoriales des travailleurs des collectivités territoriales demande l’achèvement du processus d’intégration des contractuels omis de 2006 à 2010.
Source: Info Matin