25 mai 1991 -25 mai 2019: l’ADEMA-PASJ souffle ses 28 bougies dans une grave crise interne

L’Alliance pour la démocratie au Mali/Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) est le parti politique qui a porté au pouvoir le premier président démocratiquement élu, Alpha Oumar Konaré pour deux (02) mandats de cinq (05) ans. Depuis ses deux (02) mandats terminés à la présidence de la République, c’est une grave crise interne qui secoue la ruche, restée sans reine. Une guerre larvée de leadership a élu domicile au siège du PASJ à Bamako-Coura. Comme une malédiction, les vingt-huit (28) ans de gestion de l’ADEMA mérite un audit. L’école et le foncier ont été leur convoitise.

Conséquence ? Le Mali est un pays en décomposition. Vingt- huit (28) ans, c’est beaucoup dans la gestion d’un pays, c’est aussi l’heure du bilan. Qui a fait quoi ? Qui a vendu le Mali ? Qui sont les auteurs de la crise au Nord du Mali ?

ADEMA-PASJ: un congrès extraordinaire pour chasser Tiémoko Sangaré ?

L’ancien ministre de la Défense et des anciens combattants, Tiémoko Sangaré, président de l’Alliance pour la démocratie au Mali/Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) serait sur le point d’être chassé de la présidence de l’ADEMA-PASJ. La raison invoquée est simple: il aurait vendu l’ADEMA-PASJ et ses militants au Rassemblement Pour le Mali (RPM), parti du président de la République. C’est de bonne guerre quand on sait que Tiémoko avait quitté l’ADEMA, en 1994, avec un mandat électif (président du groupe parlementaire ADEMA) pour rejoindre le Mouvement pour l’indépendance, la renaissance et l’intégration africaine (MIRIA).

Quand le Pr Mohamed Lamine Traoré  est nommé ministre de l’Education, en 2002, mécontent, Tiémoko Sangaré quitte le MIRIA pour le PASJ dont il sera plus tard président du parti de l’abeille. Quelle moquerie ? Détrompés par les agissements du président Sangaré, les militants de la ruche comptent tenir un congrès extraordinaire pour le chasser de la présidence du parti.

An 28 de l’ADEMA: naissance de l’ADEMA-parti les 25-26 mai 1991

Les 25 et 26 mai se sont tenus à Bamako au palais de la Culture au bord du fleuve Djoliba le Congrès constitutif de l’Alliance pour la démocratie au Mali/Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ).

Ont participé aux travaux du congrès, 800 délégués dont 486 délégués de Bamako,18 de la région de Kayes, 104 de la région de Koulikoro, 54 de la région de Sikasso, 21 de la région de Ségou, 9 de la région de Mopti, 6 de la région de Tombouctou, 6 de la région de Gao, 2 de France, 3 de Guinée Bissau, 1 du Togo.

Les séances étaient  présidées par un présidium de neuf (09) membres dont le président était Abdramane Baba Touré. Le Secrétariat était tenu par un groupe de camarades dirigé par le docteur Bocari Tréta.

Le dimanche 26 mai, les travaux du congrès ont repris par la lecture et l’adoption du programme du parti et des statuts et règlement intérieur. Ces documents ont été rapportés respectivement par Ibrahima Siby et Issiaka Timbiné.

Le rapport de politique générale a été présenté par Ali Nouhoum Diallo et l’appel de l’ADEMA par Thierno Diallo. Ensuite, ce fut le tour du rapporteur de la Commission d’investiture Soumeylou Boubèye Maïga de présenter les résultats des travaux de sa commission au congrès. Un bureau de vingt-trois (23) membres a été mis en place.

Inondations à Bamako: le maire du district de Bamako pointé du doigt

La ville de Bamako a été fondée, en 1650, centre commercial actif, métropole économique. Située sur la rive gauche du fleuve Niger, la cité s’est beaucoup développée depuis l’époque coloniale à ce jour.

Actuellement, le manque de logements disponibles s’y fait  cruellement sentir. En si peu de temps, les maires ont fait haro sur toutes les parcelles de Bamako et environs. Les collines, le lit des cours d’eau sont attribués comme parcelles. S’il est un homme politique qui aurait terni l’image de l’homme politique malien, c’est bien le maire du district de Bamako, Adama Sangaré. L’intouchable militant, baron de la ruche, maire de Bamako, serait la reine de la ruche, donc intouchable. On se rappelle sa prison dorée à Souban (Koulikoro), où se bousculaient les personnalités du pays. IBK n’est pas Macky Sall pour mettre en prison un maire. Adama Sangaré est au commencement et à la fin de tous les problèmes fonciers que la capitale malienne traverse.

Source: Inter De Bamako

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