Exploitation minière sur le fleuve Niger : Un arrêté interministériel interdit la pratique pendant 12 mois !

Pour informer l’opinion nationale et internationale sur la signature d’un arrêté  interministériel afin de mettre fin à toute activité d’exploitation minière sur le fleuve Niger de façon immédiate pour une durée de 12 mois, l’association ‘’ Sauvons le Fleuve Niger ‘’ était devant les hommes de média le samedi 25 mai à la Maison des jeunes dans le cadre d’un point de presse. Le principal conférencier était Thierno Mohamed Baldé, président de cette association.

Dans son intervention, M. Baldé a dit que son association créée le 1er novembre 2016, s’est fixée comme mission principale de défendre et de protéger  le fleuve Niger. L’un des objectifs spécifiques de l’association ‘’ Sauvons le Fleuve Niger’’ dit-il, est d’accompagner toute initiative privée ou gouvernementale ayant pour but d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines par la protection et la sauvegarde du Niger.

Selon lui, c’est dans ce cadre que son association a souhaité rendre une visite de courtoisie le 20 mai dernier  à Housseyni Amion Guindo, nouveau ministre de  l’Environnement de l’Assainissement et du Développement Durable. «  Cette visite a été agrémentée  par une nouvelle des plus importantes pour notre association » a-t-il déclaré.

Selon lui, le ministre Guindo leur a informé de la signature d’un arrêté interministériel pour mettre fin aux activités d’exploitation minière sur le fleuve Niger  pour une durée de 12 mois. «  Cet arrêté est une victoire pour la protection du fleuve Niger » s’est-il réjouit.

Ensuite, le président Baldé a rappelé le drame survenu à  Baguinéda du 16 au 17 mai où des milliers de poissons sont morts par intoxication. C’est pourquoi se réjouissant de cet arrêté  interministériel,  il a invité l’Etat d’appliquer davantage les textes législatifs contre la pollution des eaux.

Revenant sur les activités de son association, il dira que plusieurs activités ont été réalisées. A ce propos, il a cité entre autres, l’alerte des autorités sur le péril qui guète le fleuve Niger, des campagnes de sensibilisation, des études d’impact environnemental, des conférences de presse sur la thématique de la dégradation du fleuve et la projection de plusieurs images et vidéos de dénonciations de mauvais comportements vis-à-vis du fleuve.

Par Fatoumata Coulibaly

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