De bonnes sources, la dette intérieure publique et des soucis de nombreux opérateurs économiques ont mis certaines banques dans de graves difficultés de liquidités.
A combien s’élève l’ardoise financière que l’Etat doit aux banques de la place ? Les chiffres ne sont pas précis, mais il semble que l’enveloppe est plutôt salée et estimée par certaines sources à plusieurs milliards.
Elles se veulent attirantes à l’endroit de la clientèle, mais savent aussi, par des subterfuges, évoquer des « problèmes de connexions » pour ne pas payer leurs clients. Et pourtant, l’on nous tympanise à accélérer le processus de bancarisation. Et, lorsque les clients ont besoin de faire des opérations de retrait, nos cadres de banques ne se privent pas de leur balancer à la figure l’impossibilité de travailler pour « problèmes de connexions ». L’on dit de revenir pour prendre son propre argent. Ou c’est le nombre de guichets de retrait qui est drastiquement réduit suscitant de longues queues pour finir par fermer.
En outre, on invente des pannes dans le fonctionnement des guichets automatiques comme ce fut le cas au niveau de la BMS-SA avant la fête du ramadan le 2 juin dernier. Ou ces établissements financiers ferment en douce certaines de leurs agences à Bamako ou à l’intérieur du pays, sans crier gare ou informer les clients ou épargnants.
Certaines autres banques (dont nous taisons les noms pour le moment) pourtant panafricaines, trouvent le moyen de créer des « pannes » ou des « des défectuosités techniques » dans leurs transactions entre certains pays. Toutes ces arguties qui ne tiennent pas debout sont les signaux de difficultés qu’éprouvent certains de nos établissements financiers.
Kassoum TOGO