Les pratiques anormales sur les routes ont des conséquences négatives sur l’économie nationale. A la police nationale du Mali, on multiplie les initiatives pour faire de la lutte contre les tracasseries, une affaire de tous. Il nous revient ainsi Moussa Ag Infahi a instruit plusieurs sorties sur le terrain afin de faire le constat sur le bon déroulement des législations sur la libre circulation des personnes et des biens.
Il est établi que les tracasseries routières tuent le transport. Il en est de même pour les perceptions illicites qui grèvent considérablement les prix des marchandises. Par contre, la fluidité du trafic routier, elle, entraine l’efficacité du transport et cette dernière contribue à la compétitivité de l’économie. Dans la même dynamique, la lourdeur dans les procédures de traitement des dossiers de transports et des marchandises allonge le délai d’acheminement des produits par conséquent nuit surtout à la compétitivité des entreprises industrielles et commerciales. De même, la lenteur et les défaillances dans la délivrance des tickets de péage/pesage augmentent le temps d’arrêt et entravent la célérité du trafic. En somme, les procédures traitonnes tracasseries. C’est fort de ce constat que l’Etat malien a initié plusieurs caravanes d’informations, de sensibilisations pour circonscrire les pratiques anormales sur les routes. A chacune des caravanes, il associe les représentants de la direction nationale des Transports; de la Direction Nationale des Routes; de l’Autorité routière, de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER); du Conseil Malien des Transporteurs Routiers (CMTR) ; du Conseil malien des chargeurs; de la Chambre de commerce et d’industrie ; du Syndicat National des Conducteurs du Mali ; de la Police ; de la Gendarmerie ; des Douanes, des Eaux et forêts, de la CMDT, etc. En ce qui concerne la police, l’on se rappelle que la Direction générale a initié en mars dernier une formation de la gestion intégrée des frontières et la libre circulation dans l’espace CEDEAO. Il s’agissait à travers cette rencontre de donner ‘’effet à l’aspiration de la CEDEAO en faveur d’une intégration régionale. ‘’La hiérarchie de la Police nationale a toujours réagi en face des dérives professionnelles de ses éléments en mission dans les différents postes frontaliers et des postes de sécurité. En effet, les comportements déviants qui ternissent l’image des éléments de la police au niveau des postes de contrôle sont corrigés par des sanctions disciplinaires, des mutations et les cas infractionnels sont déférés devant les parquets’’ rapporte une source.