Le cancer envahit petit à petit la population Bamakoise avec plus de 200 cas enregistrés dû à la pollution de l’air selon la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle de Pollutions et des Nuisances (DNACPN) lors de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement tenue le 14 juin 2019 à la maison de l’environnement.
Une maladie où des cellules anormales se divisent de façon incontrôlable et détruisent les tissus du corps, le cancer est redouté et souvent perçue comme « la pire des maladies ».
Aucun médecin ne peut prédire avec certitude l’évolution du cancer ni les chances de survie pour une personne en particulier.
Les statistiques concernant les taux de survie donnent néanmoins une idée de la façon dont la maladie évolue au sein d’un large groupe de personnes.
En Afrique subsaharienne, les cancers du foie et du col de l’utérus sont les plus répandus et sont causés souvent par la pollution de l’air, ce qui fut le cas de notre Pays.
Selon le chef de division suivi environnemental de la DNACPN , M.Balla Sissoko » la qualité de l’air à Bamako laisse à désirer à cause de la pollution dont est victime la ville. Elle porte atteinte à la santé et à la qualité de vie des populations ».
Les poussiers en suspension constituent la principale pollution atmosphérique de la ville de Bamako , responsable de plusieurs maladies respiratoires explique M.Balla Sissoko.
Si cette maladie se propage, le Mali n’a ni les moyens matériels ni humains pour lutter contre. Face à cette situation, il faudra trouver des solutions adéquates afin de prévenir ce fléau qui pourrait être dans les années à venir la principale cause de mortalité au Mali.Afanou Kadia DOUMBIA