RECONNAISSANCE DE MERITE

Le Directeur National des Routes Mamadou Naman Keita élevé au grade d’officier de l’ordre national du Mali

« Un héros c’est un homme qui accomplit avec dévouement et détermination, courage et compétence, les tâches que son époque impose à tous », disait 

Bruno Samson. Cette citation illustre parfaitement les efforts de M.Mamadou Naman Keita Directeur National des Routes qui pour une deuxième fois consécutive reçoit les honneurs de la nation à travers le Président de la République Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita. 

En effet par ce geste le Chef de l’État confirme la confiance qu’il a faite lors de son discours de présentation des vœux de nouvel an à la nation  notamment par cette phrase :  » Je n’oublie personne, mais, j’ai mon  style, j’ai mon rythme…’’

Ici, on peut dire que les héros se suivent, mais ils ne se ressemblent pas.  Après, Mamadou Gassama qui a sauvé un enfant tombant accrocher au mur d’une fenêtre en France, Mamadou Diarra qui a sauvé aussi 9 personnes  lors des inondations à Bamako, il y a quelques jours, qui ont eu des distinctions de reconnaissance, c’est le tour de quarte dignes  fils du Mali. Il s’agit de Madame Konaté Oumou Keita ORTM, M. Mamadou Naman Keita Directeur National des Routes, Mme Nayni Diabaté, artiste musicienne et M. Edmond Démbélé secrétaire général de la Conférence Épiscopale du Mali qui sont désignés pour être décorés très bientôt au grade d’officier de l’ordre national du Mali par le grand chancelier des ordres nationaux.

La bonne nouvelle leur a été communiquée par le décret No 2019 – 0325-P-RM du 03 Mai 2019 signé par le Président de la République, Chef de l’État, Grand maitre des ordres nationaux du Mali.

Fruit de l’école malienne, Mamadou Keïta a successivement fait ses études à l’école fondamentale “Plateau” de Hamdallaye, puis au Lycée Prosper Kamara, et à l’Ecole nationale d’ingénieurs “Abdramane Baba Touré”  de Bamako où il est sorti Diplômé d’Ingénieur de conception – option Travaux Publics, en octobre 2013 avec la mention Bien.

« Entre les années 1994 et 2000, j’ai travaillé successivement aux seins de bureaux d’ingénierie et d’entreprises, dans un Programme du Pnud basé à Mopti et avec le Cabinet d’Architecture “Modulor” pour la réalisation du “Centre d’entrainement pour sportifs d’élites de Kabala”. Et parallèlement, j’ai réalisé des prestations de consultance en qualité d’expert indépendant », témoigne-t-il.

Et Mamadou Keita de poursuivre, « j’ai intégré la Fonction publique par voie de concours direct en 2000. Depuis lors, je travaille au sein de la Direction nationale des routes (anciennement Direction nationale des Travaux publics) où j’ai gravi toutes les marches, une par une, de fonctionnaire stagiaire à directeur national, en passant par agent, chef de Section par intérim puis chef de Section titulaire, chef de Division par intérim puis chef de Division titulaire, directeur national adjoint par intérim puis directeur national depuis avril 2015 ».

Par ailleurs, rappelle-t-il, « Je suis membre fondateur et président de l’Organisation non gouvernementale ” Association solidarité pour le développement plus (Asso+) ” qui œuvre dans le domaine du développement local et de la solidarité et qui dispose d’une antenne Europe basée à Paris et agréée par les autorités françaises ».

Ainsi donc, on peut affirmer sans risque de se tromper que la valeur n’attends pas le nombre des années, détenteur du trophée » Jeunes Premiers du Mali », primé plusieurs fois  par l’association Grand Forum du Mandé pour ses efforts interminables,   attestations de reconnaissance de plusieurs partenaires du secteur du BTP,  Chevalier de l’ordre National en 2018,  puis Officier de l’ordre national du Mali présentement, l’enfant du Mandé fait la fierté de sa localité. Le travail, il le garde  dans son ADN, les grands chantiers du ministère des infrastructures en disent mieux. Ils sont plusieurs ponts, routes, échangeurs et viaducs réalisés à travers le Mali.

De l’avis de M. Keita, réaliser une route pour un ingénieur, correspond à sauver un patient chez un docteur car la route, c’est l’affaire de tout un peuple, hors  » Diamana ko yé yérékoyé », soutient-il, qui signifie en bambana que, une activité publique, est une affaire de soi-même. 

En attendant le grand jour, notre rédaction félicite et encourage les récipiendaires. 

Le Radar

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