Université de Bamako : La coordination de l’AEEM nie en bloc son implication dans l’assassinat de l’étudiant Souleymane Diarra

L’université de Bamako réputée, pour la violence inter-étudiant pour des luttes de positionnement au sein des comités l’Association des élèves et étudiants du Mali, vient de connaître une nouvelle tragédie. Il s’agit du décès de l’étudiant en première année d’Histoire et géographie, Souleymane Diarra, lors d’un énième affrontement entre deux clans d’étudiants opposés.

maliweb.net Le secrétaire général de l’AEEM a annoncé, lors d’une conférence de presse en fin de semaine, qui cet assassinat n’est lié à aucune activité de l’association qu’il dirige. « L’AEEM n’est impliquée ni de loin ni de près dans la mort de Souleymane Diarra. Contrairement à ce que dit sur les réseaux sociaux, depuis deux ans, nous nous sommes engagés à combattre la violence dans l’espace universitaire. Et en retour, nous essayons de promouvoir la formation qui est la vocation première de l’AEEM », a répondu Moussa Niangaly à ses détracteurs sur la toile. Le premier responsable des étudiants du Mali a condamné ce crime odieux, avant de demander aux autorités l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur la mort de leur camarade de la Faculté d’Histoire et Géographie. « l’AEEM ne va protéger personne dans cette affaire », a prévenu le conférencier, qui ajoute que cette nouvelle faculté n’a même pas encore un comité de l’AEEM à plus forte raison organisée une activité en son nom.

Quid des circonstances de l’assassinant du malheureux étudiant, Moussa Niangaly de rétorquer que les affrontements seraient éclatés entre deux étudiants qui, selon ses sources, appartiennent à deux clans différents. Notre interlocuteur de déplorer, une fois de plus, l’insécurité dans l’espace universitaire. « N’importe qui peut venir commettre n’importe quoi à la colline du savoir sans se soucier des représailles. Nous avons maintes fois alerté les autorités sur la nécessité de sécuriser les étudiants sans réponse », a indiqué le coordinateur de l’AEEM, qui annone qu’une enquête policière a permis déjà d’arrêter trois suspects en dehors du campus universitaire. Et de préciser qu’aucune fouille n’a permis de saisir des armes blanches ou de pistolets dans le campus contrairement aux informations répandues sur les réseaux sociaux. Moussa Niangaly se dit déterminé à faire la lumière sur cette affaire pour prouver à l’opinion nationale que les activités au sein de l’AEEM ne sont pas synonymes à la violence.

Siaka DIAMOUTENE

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