Nommé ministre de l’Education Nationale à la faveur de la mise en place du Gouvernement conduit Dr Boubou CISSE, le Dr Témoré Toulenta a su mettre les pendules à l’heure en sauvant l’année scolaire. Toute chose qui signifie que le chef de l’Etat a fait le bon choix de le nommé à la tête du Département de l’éducation. ‘’ Avec l’implication de tous, nous sommes parvenus à la signature d’un protocole d’accord entre les différents syndicats de l’éducation de base et le Gouvernement du Mali ‘’ s’est-il félicité le mois de Mai dernier.
Aujourd’hui, tous les regards sont fixés sur les examens de fin d’année et le ministre y tient personnellement au bon déroulement des échéances au point, où, il multiplie les visites sur le terrain pour s’assurer du bon déroulement des cours dans les différentes écoles. C’est dans ce cadre qu’il s’est rendu en début de semaine au Lycée Mamby Sidibé, à l’IFM ainsi qu’au groupe scolaire de Noumorila, tous situés à Kati. Rappelons tout d’abord que le Dr TOULENTA est venu au Département à un moment où la situation était encore très tendue malgré le fait que le Professeur, Abinou TEME son prédécesseur avait trouvé un début d’accord avec les syndicats de l’éducation . Ainsi avec l’implication de tous comme il l’a lui-même souligné, le Gouvernement a pu trouver un accord ‘’global’’ susceptible de sauver l’année qui s’étendait vers une année perdue à cause des nombreuses grèves. L’objectif premier était d’abord de réunir tous les acteurs autour de la table afin de trouver un terrain d’entente car, l’avenir des milliers d’enfants était en jeu. Dans contexte particulier, le ministre TOULENTA ,bien entendu en suivant les directives du Chef du Gouvernement Dr Boubou CISSE a initié une importante rencontre qui a regroupé durant deux jours, le coordinateurs d’Inspections Pédagogiques, les directeurs d’Académies, les proviseurs de lycée, censeurs, les surveillants généraux entre autres . Ces assises ont permit de dégager un plan d’urgence sinon de sauvetage de l’année académique qui s’est traduit la prolongation de l’année scolaire, la priorisation des matières principales et la suspension des matières secondaires. Ce projet est en bonne voie en témoigne la poursuite de l’année scolaire dans tous les établissements. Cependant, il ressort d’un constat général que l’école malienne souffre chaque année de disfonctionnement qui handicape son cours normal. En donnant son point de vue sur le sujet, le Dr TémoréTioulenta a indiqué dans les colonnes du quotidien National, les propos qui suivent :’l’école malienne vient de loin. Il fut un moment où il n’y avait pas assez d’écoles. Mais à partir de la IIIè République, après tous les constats, le gouvernement a élaboré un Programme décennal de développement de l’éducation (PRODEC). Je pense que tous ceux qui ont suivi l’exécution de ce programme, ont vu surgir un peu partout des écoles. Le taux de scolarisation a augmenté, mais il faut bien reconnaître que la qualité n’a pas suivi. Et c’est au moment où nous avions pris les dispositions pour relever le niveau, la crise est arrivée en 2012 et cela a fortement affecté l’école. Le gain engrangé au cours du PRODEC s’est affaissé à cause de cette crise. Aujourd’hui, beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école, et ça nous fait mal car l’avenir du pays repose sur la qualité de ses ressources humaines. Face à cette situation, nous devons davantage redoubler d’effort pour remonter la pente. C’est pourquoi, le gouvernement a élaboré le PRODEC II pour prendre en charge davantage la question de qualité et réhabiliter tout ce qui a été dégradé à la suite de la crise de 2012. L’Etat malien prend en charge 76% du financement du PRODEC II. Donc, sauver l’école malienne passe par la réhabilitation. Nous ne parlons pas seulement de réhabilitation physique, mais de réhabilitation civique parce que tout simplement l’école fait partie d’un environnement social plus large’’.
A .M