Le siège du parti Yelema de la commune VI à Magnambougou a abrité le cadre de la tenue d’une cérémonie d’adhésion du députe démissionnaire du parti RPM, il a désormais regagné la famille Yelema de Moussa Mara. C’était en présence de nombreux militants et sympathisants.
Pour la circonstance, le secrétaire général du parti Yelema, M. Abdine Sangaré a, au nom du président du parti Moussa Mara, souhaité la bienvenue au désormais camarade Bafotigui avant de lui rassurer qu’il a toute sa place au Yelema et son nouveau parti n’a ni militant de première heure, ni militant de dernière heure. Il y a tout simplement militant Yelema.
En marge de cette cérémonie d’adhésion, dans sa déclaration, il dira qu’il a décidé d’intégrer en toute liberté le parti YELEMA (le changement), un parti qui lui a séduit de par ses valeurs qui sont la vérité, la transparence en toute circonstance, l’intérêt général au-dessus des intérêts privés, la responsabilité à la base et surtout la méritocratie.
Au- delà de ces valeurs, le parti Yelema regroupe des cadres de valeurs et il tient à ce niveau à saluer le leadership du camarade président Moussa Mara qui est un leader clairvoyant dit-il.
Parlant de l’actualité politique, il dira que l’ancien Premier Ministre Moussa Mara a proposé au président IBK de séjourner au moins 15 jours au centre de notre pays dans le but de trouver une issue heureuse à la crise malienne. Pour cette raison, le gouvernement Boubou Cissé a passé 15 jours au centre.
Pour élucider les choses, il a dit ceci : « je suis député Yelema, mais avant tout un élu de la nation. En étant élu de la nation, je tiens aujourd’hui à porter une précision de taille sur la notion de majorité ou d’opposition au Mali.
Je dis bien, « la notion de majorité ou d’opposition est galvaudée au Mali » a-t-il dit.
L’honorable Bafotigui Diallo, exprime sa motivation à adhérer au parti Yelema par ces termes : « J’ai décidé de regagner la famille Yelema pour ses valeurs cardinales ».
En terminant ses propos, il a lancé un appel à tous les maliens de travailler main dans la main de manière à ce que l’histoire retienne nos grandeurs, nos valeurs maliennes. Ne cherchons pas la solution de la crise ailleurs. Elle est dans ce que l’histoire a toujours retenu de nous : nos valeurs anciennes a-t-il conclu.
Gaoussou Kanté