La paix n’est pas un mot mais le comportement des hommes, dixit Nanan Boigny

Les maliens semblent comprendre peu à peu la directive de ces propos et commencent à se revoir en frères. En effet après les initiatives vers la pacification entre Danams Amassougou et l’organisation de Sékou Bolly, c’est au tour des donsos et des milices d’auto-défense peulhs des cercles de Djéné, Macina, Niono, San et Tenekou de signer un accord pour mettre fin aux hostilités fratricides.

Au cours de sa deuxième tournée à l’intérieur du pays, dans les régions de Mopti et Ségou, le premier ministre a assisté, ce mercredi 3 août à Macina, à la signature d’un accord de paix entre donsos et groupements d’auto-défense peulhs. Les signataires aux noms des deux parties ont juré sur ce qui leur sont le plus chers de ne plus se combattre avant d’apposer leurs signatures sur le document attestant cette cessation d’hostilité.     

Ces différentes initiatives des populations locales, par elle-même pour un retour à une vie paisible entre frères dans les deux régions, ont été saluées par chef du gouvernement le Dr Boubou Cissé et permettront, selon lui, de relancer l’économique dans cette partie du pays. 

Amadou Coulibaly du côté des donsos et Boubou Cissé, homonyme du premier ministre, chez les groupements d’auto-défense peulhs engagent ainsi leurs communautés respectives à œuvrer ensemble pour que la pacification soit effective dans leur zone.

Il faut dire que l’insécurité n’arrange personne dans cette contrée, car les uns sont essentiellement agriculteurs et les autres éleveurs en majorité. Ensemble, ils forment l’essentiel de l’économie locale mais aussi une grande partie de l’économie nationale. On ne peut que souhaiter une bonne continuation à ces différentes démarches pour l’apaisement.

Saïdou Guindo

  

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