Tabaski : Bilan mitigé pour les éleveurs

Quelques jours après la fête de Tabaski, le constat est  unanime dans la capitale : plusieurs moutons n’ont pas trouvé preneurs. Une offre supérieure à la demande, mais aussi une conjoncture réelle qui a empêché plusieurs acheteurs à se procurer le précieux animal, selon les acteurs.

« L’an passé, nous avons  amené environ 450 moutons et nous avons tout vendu.  Cette année nous en avons amené 240, dont 25 n’ont pas été vendus », relève M. Aly Diallo, éleveur à Dilly et participant à l’opération Tabaski de la Direction Nationale des Productions Animales et Industrielles (DNPIA). Ce constat personnel, il le  partage avec l’ensemble des membres de sa coopérative qui a amené environ 1 020 têtes sur lesquelles 120 n’ont pas été vendues. 

 Cette situation s’explique selon M. Diallo par 2 facteurs : « ceux qui achetaient habituellement jusqu’à 10 têtes n’ont acheté que la moitié cette année ». Faute d’argent ? Peut-être, mais le phénomène pourrait s’expliquer par une autre réalité. En effet, selon M. Diallo, de plus en plus de famille anticipent l’achat des moutons de Tabaski et « font garder leur bétail, par leurs parents qui sont à l’intérieur du pays. Ce qui fait qu’ils n’ont plus qu’à les transporter au moment de la fête ».

Source : Fatoumata Maguiraga de JournalduMali.com

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