Gestion des priorités des Maliens : le pilotage à vue

À l’analyse des réalités sur le terrain, le sort du Mali ne semble pas être confié aux techniciens, à se demander s’il existe des ingénieurs et des techniciens de haut niveau. Ainsi, les activités politiques occupent l’essentiel des débats, alors que les projets de développement sont inexistants et un véritable plan de paix reste invisible, tout comme une stratégie économique et un projet de reconstruction des forces de défense et de sécurité. Dans cette situation illisible, l’État a définitivement décidé de se passer de solutions efficaces et cohérentes.

Donc, le pays ne dispose d’aucun centre national d’analyse performant et sa diplomatie ne dispose d’aucune feuille de route, depuis 2006.

Que l’État malien nous dise à présent quel est son objectif…

Difficile d’y voir clair dans la posture du gouvernement malien, la paix ne semble plus être l’objectif prioritaire, le bien-être des citoyens est éloigné des préoccupations gouvernementales et l’enjeu sécuritaire ressemble à de la gesticulation.

La plupart des partenaires du G5 Sahel souffrent des insuffisances maliennes.

L’État malien a décidé de faire de la politique en lieu et place de la gestion. Le sort du pays n’est pas confié aux techniciens, à se demander s’il existe des ingénieurs et des techniciens de haut niveau.

Les activités politiques occupent l’essentiel des débats, les projets de développement sont inexistants et un véritable plan de paix reste invisible, tout comme une stratégie économique et un projet de reconstruction des forces de défense et de sécurité.

Assurément, les indicateurs des autorités du pays semblent éloignés de la réalité, c’est sans doute un comportement délibéré, car le contraire serait plus qu’inquiétant.

Dans cette situation illisible et dominée par des scandales quotidiens, que le gouvernement dise quel est son objectif, le pays est abandonné à son propre sort, les citoyens sont exposés aux pires dangers et rien de bon ne semble se construire pour l’avenir.

L’État a définitivement décidé de se passer de solutions efficaces et cohérentes.

Le pays ne dispose d’aucun centre national d’analyse performant et sa diplomatie ne dispose d’aucune feuille de route, depuis 2006.

Alors que l’État explique ses véritables ambitions, car même l’échec est préférable à cette situation, qui enlève à tous les repères nécessaires à l’équilibre national. BST

Source : Info Matin

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