Suspension de l’Amo par les pharmaciens : Le ministre de la santé débloque les fonds

Les arriérés dus aux pharmacies dans le cadre de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) ont été payés. L’annonce a été faite hier lors de la rencontre du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé au siège de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), avec les responsables de tous les services concernés.

La rencontre a, en effet, réuni les directeurs généraux de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Canam), de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) et de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) et tous les responsables impliqués dans la gestion de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) au niveau de ces différentes structures. Au cours de cette rencontre, plusieurs problèmes ont été évoqués : les défaillances du nouveau logiciel de l’Amo, la liste des médicaments (les médicaments représentent 60% des dépenses de l’Amo), l’offre des soins de santé, les délais contractuels et les fraudes.

«Après un entretien avec les responsables des structures concernées, nous sommes heureux de dire que tous les chèques ont été mis à la disposition des banques», a annoncé Michel Hamala Sidibé, appelant les pharmaciens à lever la suspension afin de permettre aux malades d’avoir accès aux services de santé. « Il est de la responsabilité de nous tous que l’Amo continue d’exister pour les populations les plus démunies », a exhorté le ministre de la Santé et des Affaires sociales, ajoutant qu’un mécanisme de concertation avec les partenaires sera mis en place.

Le ministre Sidibé a ensuite insisté sur la nécessité de mener des actions rapides et positives pour résoudre les problèmes récurrents dans la gestion de l’Amo. Pour lui, il faudra utiliser ce moment de crise pour le transformer en opportunité. Le plus important serait de sauver l’Assurance maladie obligatoire qui permet à des millions de personnes d’avoir accès à des soins de santé à moindre coût. Michel Hamala Sidibé a jugé également qu’il était nécessaire de résoudre les problèmes qui se posent régulièrement et qu’il y ait une plus grande transparence dans les dépenses en empêchant les fraudes à travers la dématérialisation des services.

Faoumata NAPHO

Source : l’Essor

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