Il y a seulement quelques jours une fausse information a circulé sur les réseaux sociaux mettant en cause l’état de santé du 2eme pond de Bamako. Mais, les intéressés ne se sont pas inquiétés.
Le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal et le Niger disposent tous une loi anti réseaux sociaux pour pénaliser jusqu’à une lourde peine, les usagers, en cas de divulgation de fausses informations. Malgré tout, au Mali, il y a des contrevenants et la loi ne dit rien.
Des images de nos militaires tombés au front sont publiées et bêtement partagées dans des groupes sur des réseaux sociaux. De même des informations souvent confidentielles. Sans le savoir, ces réseaux sociaux informent l’ennemi en guerre contre l’Etat et qui attend juste des failles pour frapper et causer des victimes. La vidéo sur le deuxième pond de Bamako mettant en cause son expérience de vie était une fausse information, selon la direction nationale des routes.
Donc, les dérapages sur les réseaux sociaux ont visibles à tous les niveaux. Il y a une nécessité d’appliquer avec rigueur la loi votée dans ce sens-là.
Initiée en grande pompe par le gouvernement malien, la loi contre l’utilisation abusive des informations sur les réseaux sociaux n’est toujours pas rentrée en application après quelques mois son adoption par les députés.
En juin 2018, c’est le Burkina Faso qui adoptait un nouveau code pénal condamnant de peines allant jusqu’à 10 ans de prison toute diffusion d’informations des opérations militaires. Ce, en mesurant toute l’ampleur des nouveaux medias dans la diffusion rapide des informations sans traitement journalistique.
Au pays des hommes intègres, les article 312.14 et 312-15 prévoient des peines de prison pour quiconque communique des informations relatives aux déplacements ou aux armes des forces des défense et de sécurité de nature à porter atteinte à l’ordre public ou toute information de nature à compromettre le déroulement d’une opération des forces armées.
A l’Assemblée nationale burkinabé, le projet de loi anti réseaux sociaux a été voté par une écrasante majorité des députés. « Il s’agit de contrôler l’information pour éviter que celle-ci ne soit un instrument de propagande des terroristes », expliquait le député Bernard Somé, lors de l’adoption du nouveau code pénal contre les réseaux sociaux au Burkina.
Courant le même mois, le Sénégal aussi a élaboré et adopté un projet de loi portant code des communications électroniques, en conseil des ministres du 06 juin 2018.
En son article 27 ladite loi dispose que : « l’autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile pour, notamment, préserver la concurrence dans le secteur des télécommunications électroniques et veiller au traitement équitable des services similaires ».
Au Niger, la loi prise pour règlementer ce secteur, c’est la lutte contre la cybercriminalité.
Selon les explications du gouvernement nigérien, cette loi vise à encadrer l’utilisation de la technologie numérique au Niger.
Des volontés politiques fortes au niveau de ces pays sont prises pour réglementer le secteur des medias sociaux, le problème se pose, en ce qui concerne le Mali.