Interpellation du Premier ministre : L’Honorable Oumar Mariko regrette son incapacité

Dans le dossier de la grève des enseignants, l’honorable Oumar Mariko avoue son incapacité à interpeller le premier Ministre Dr Boubou Cissé, faute du nombre de député nécessaires

L’éternel député du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), l’honorable Oumar Mariko ne digère pas bien la manière dont le Premier ministre Dr Boubou Cissé gère le dossier des syndicats des enseignants, surtout ses dernières déclarations chaotiques.

Hier jeudi 23 janvier 2020, le président de la SADI s’est rangé du côté des enseignants, en participant à leur marche pour réclamer l’application de l’article 39 du nouveau statut. Dans ses déclarations, le député Mariko n’est pas allé par le dos de la cuillère. « Les autorités de notre pays doivent apprendre à respecter leur parole, à respecter l’article 39 », a-t-il préconisé. Avant d’exiger que le Gouvernement inscrive dans la fonction publique, les 15 000 enseignants des écoles communautaires qui attendent.  

« L’école est un domaine de souveraineté, tout comme l’armée et les affaires étrangères. Un État incapable de l’assumer doit simplement pilier bagage », a-t-il requis.

En tant que député à l’Assemblée nationale, l’honorable Mariko regrette ne pas avoir absolument rien à entreprendre pour cette Loi. « J’ai déjà voté ce que j’ai voté, ce que j’ai à voter. Il y a quatre-vingts députés qui appartiennent au RPM. Vous avez beau faire, ils ne changeront jamais. Il n’y a que la rue pour les faire changer. Je ne peux pas interpeler le Premier ministre. Parce que le nombre de députés que j’ai ne me permet pas de l’interpeler. Je n’ai que cinq députés à l’Assemblée nationale », regrette-t-il.

La force d’interpellation du député Mariko se limite seulement le ministre de l’Éducation nationale. » Malheureusement, cela ne sert pas à grande chose », parce qu’il s’agit du Premier ministre.

Oumar MARIKO/ Mandeinfo.com

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