Contrairement à la promesse faite par le Premier ministre Boubou Cissé d’un déploiement progressif des FAMa, les communautés du pays Dogon, à travers le Mouvement ATM, constatent avec amertume, l’abandon de plusieurs postes de sécurité.
En conséquence, au cours des six derniers mois, des attaques se sont multipliées dans la zone : des greniers détruits, des paysans exécutés dans leurs champs. Le bilan s’élève à une centaine de morts et plusieurs villages sont en état de siège avec son lot de déplacés. ATM, qui déplore l’indifférence du gouvernement et de la MINUSMA face à ces drames, demande l’ouverture d’enquêtes sur tous les crimes, manquements et atteintes aux droits de l’Homme dans les cercles de Douentza, Koro, Bankass et Bandiagara.
Face à la recrudescence des attaques terroristes, ces derniers mois dans le pays Dogon, le mouvement ATEM dans un communiqué signé de son coordinateur Sidi Ongoiba, exprime son soutien et sa solidarité à l’endroit de toutes les populations vivant dans les zones d’insécurité et réitère son engagement à rassembler toutes les communautés vivant au pays Dogon autour de nos valeurs ancestrales qui garantissent notre identité collective et la cohésion sociale, fondement nécessaire et indispensable à la préservation de l’intégrité et de l’unité de notre pays.
Le coordinateur de ATEM déplore le démantèlement des postes de sécurité militaire qui est à la base de cette situation d’abandon des populations.
« Le Mouvement ATEM porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que la situation socio-sécuritaire dans le centre du Mali et particulièrement dans la zone du Pays Dogon reste très préoccupante suite au retrait des postes de sécurité militaire.
Aavec Info Matin