L’école,l’autre grand échec du régime IBK: Le spectre de l’année blanche joue à l’épouvantail

Alors qu’on pensait pouvoir assister à une fin de règne moins chaotique parce que c’est le dernier mandat d’IBK, afin de lui permettre d’inscrire son nom en lettres d’argent dans les annales de l’histoire de notre pays, c’est plutôt le contraire qui profile à l’horizon. La crise sociale est à son comble, la crise sécuritaire va crescendo, à ces deux crises vient se greffer   la crise scolaire avec plus de trois mois de perturbation et dans une indifférence totale du gouvernement. Pire encore, les mouvements sont en train de prendre une tournure violente avec une répression policière féroce. L’on s’acheminerait à coup sûr  vers la deuxième année blanche de l’ère démocratique. L’ironie du sort, c’est que sous le Président de la République, du temps où il était Premier ministre, le pays vécu sa première année blanche.  Va-t-il encore récidiver son fatal coup sous le silence assourdissant du peuple malien ? Les parents d’élèves en ne réagissant pas ne seront-ils pas complices de la détérioration de l’avenir de leurs enfants ? Ne devrait-on pas exiger la démission du gouvernement après la bavure policière lors de la manifestation pacifique des enseignants ? 
Le Collectif des syndicats signataires du 15 octobre 2016, en grève de 20 jours, avaient décidé de battre le pavé le mercredi 11 mars 2020 après l’échec des négociations avec le gouvernement qui est resté campé sur sa position. Cette manifestation avait pour but d’attirer l’attention de l’opinion sur la mauvaise foi du gouvernement à donner satisfaction aux enseignants. Mécontents de la situation, les syndicats regroupés au sein de la Synergie,  ont appelé leurs militants à une marche pacifique et  autorisée, qui s’est  transformée en un  combat de catch entre policiers et enseignants. Jamais des manifestants  n’auront été aussi molestés que ces enseignants dont le seul tort a été  d’avoir revendiqué des droits.

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