Deux semaines après le lancement des campagnes, l’incertitude serait grande sur la tenue du scrutin législatif du 29 mars prochain. C’est une réelle menace pour ce rendez-vous électoral. Un report est-il possible ?
Quand l’imprévu ou l’urgence se bat contre le prévu, c’est toujours l’imprévu qui l’emporte sans aucun doute. L’urgence aujourd’hui pour le monde entier, c’est le coronavirus, le contenir ou sinon le maîtriser pour le bien de l’humanité toute entière
Depuis un certain temps, le coronavirus se propage. Et le monde se mobilise pour le combattre amèrement. Et tous les moyens sont pour le faire. En effet, plusieurs cas ont été enregistrés en Afrique, notamment au Sénégal et au Burkina Faso qui sont des pays frontaliers du Mali.
Cependant, le risque serait grand si l’on s’en tient à l’atmosphère qui règne autour de la propagation de ce virus. Néanmoins, la rumeur circulait la semaine dernière quant à l’existence d’un cas COVID19 au Mali.
Ce qui veut dire qu’une menace de coronavirus plane en l’air, car les rumeurs au Mali finissent toujours par la réalité. Pour l’instant, pas de cas confirmé. Le coronavirus est une maladie qui déteste le rassemblement et le Mali s’apprête à passer dans les isoloirs pour élire les représentants du peuple au sein de la grande chambre parlementaire. La propagation du COVID19 laisse des traces dans les esprits.
Beaucoup de Maliens s’interrogent sur une possible contamination sachant qu’aucun cas n’a pour l’instant été enregistré. C’est donc dire que la vigilance doit être mise. A notre avis, les autorités prennent sans aucun doute un grand risque pour ce nouveau rassemblement que notre pays s’apprête accueillir, les législatives. À l’exemple des autres, tous les grands rassemblements ou événements ont été suspendus afin de lutter terriblement contre la propagation du COVID 19.
Plusieurs grands noms ont été contrôlés positifs à travers le monde, notamment sur le plan sportif. Chose qui explique clairement la gravité de la situation et l’évolution du virus dans le monde. Le problème ne serait pas un cas au Mali ou pas, c’est comment prévenir ou empêcher la contamination.
Un pays pauvre comme le nôtre aura sans doute beaucoup de peine à gérer le coronavirus, avec les pires moyens sanitaires fragiles que nous avons, ce serait un cahot. Éviter les rassemblements est un puissant moyen pour freiner la propagation du COVID19.
Moriba DIAWARA