SECTION NATIONALE SYNACOME EDM-SA : UN PRÉAVIS DE GRÈVE DE 72 HEURES DÉPOSÉ HIER SUR LA TABLE DU MINISTRE EN CHARGE DU TRAVAIL

POUR LA NON PRISE EN COMPTE DE SES DOLÉANCES PAR LE GOUVERNEMENT, LE PERSONNEL D’ENERGIE DU MALI (EDM-SA) MENACE D’OBSERVER TROIS JOURS DE GRÈVE, À COMPTER DU MERCREDI 1ER JUSQU’AU VENDREDI 3 AVRIL PROCHAIN. CET ARRÊT DE TRAVAIL FAIT SUITE À L’ÉCHEC DE TOUTES LES TENTATIVES DE NÉGOCIATION DU SYNDICAT AVEC LA DIRECTION GÉNÉRALE D’EDM-SA.

La section nationale EDM-sa de SYNACOME (Syndicat National des Constructions Civiles, des Mines et de l’Energie) a déposé, hier, lundi 16 mars, sur la table du ministre du Dialogue Social, du Travail et de la Fonction publique, un préavis de grève, dont une copie nous est parvenue à la rédaction. Il porte sur une cessation du travail de trois jours.

Dans ce document, figurent deux différents points de revendications du SYNACOME EDM-sa, relatifs à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs d’EDM-SA.

Il s’agit de l’application correcte de l’accord signé le 29 janvier 2019 entre le Gouvernement, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) et le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), se rapportant à « la revalorisation des salaires à l’EDM sa, notamment l’amélioration des grilles salariales appliquées dans le secteur privé, conformément aux taux obtenus dans la nouvelle grille des fonctionnaires ».

Le deuxième point de l’action de la section nationale SYNACOME EDM concerne la dénonciation de la gestion du Contrat de Performance entre l’Etat et l’EDM sa en exigeant « des discussions formelles avec les travailleurs sur tous les aspects touchant leurs intérêts et acquis de façons directe et indirecte ».

Si ces doléances ne sont pas satisfaites, le personnel se propose d’observer trois jours de grève, soit 72 heures, du mercredi 1er avril au vendredi 3 avril 2020, sur l’ensemble du territoire national.

Il convient de rappeler que la section syndicale nationale EDM avait déjà observé une première grève, du 3 au 5 mars dernier, en guise d’avertissement, consistant en un arrêt de travail, qui avait toutefois pris en compte la règle du service minimum.

Daouda SANGARE

Source : l’Indépendant

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