CRIME ODIEUX ET ENIGMATIQUE AU CAMP II DE BAMAKO

La victime, fils de Colonel, torturée et froidement abattue à coté du domicile de son beau-frère de Colonel…

C’est arrivé lundi dernier : la découverte du corps d’ABOU DIAKITE, 33 ans, jeune artiste, animateur de «SUMU»… Un véritable Apollon qui faisait beaucoup parler de lui, surtout auprès des femmes du camp II de la Garde et de la Gendarmerie nationales. Son corps porte les stigmates d’une violente agression et d’abominables tortures. La dépouille a été retrouvée dans la chambre de la victime le matin du 16 Mars dernier au CAMP Il de Bamako par les membres de la famille.

Le corps d’Abou Diakité à été retrouvé portant des traces de strangulation et une blessure sur le front, témoins de la barbarie avec laquelle il a été exécuté.
Selon toute évidence, son (ou ses assassins) l’ont étranglé ou tenu immobilisé à l’aide d’une corde attachée au cou et l’ont ensuite assené de coups avec un objet contondant au front. Il se peut qu’il ait d’abord reçu ce coup avant d’être étranglé. Au Médecin légiste de déterminer la chronologie des deux actes.
Mais qui a pu commettre un crime aussi odieux ? La victime avait-elle l des ennemis autant féroces et qu’impitoyables ?
Il nous revient, à la suite de nos propres investigations, qu’Abou était le chouchou des femmes. Jeune, beau, séduisant et talentueux, il était ! Artiste, il animait des séances de SUMU très prisée des femmes. Puisque du genre fin et raffiné, voire efféminé (il portait une boucle d’oreille) et très regardant sur son hygiène corporel et son apparence physique, les femmes aimaient sa compagnie. Elles l’adoraient ! Raison suffisante pour se faire détester des hommes.
La veille de son assassinat, il venait de quitter une cérémonie «Sumu» à l’issue de laquelle, il avait amassé une véritable fortune. Ceci expliquerait-il cela ?
Le défunt, faut-il le rappeler, est le fils du Colonel KADIELY DIAKITE à la retraite. Ce dernier ne vit plus au camp, puisque retraité. Mais Abou lui, a préféré rester-là avec sa sœur, élément de la Garde Nationale et épouse du Colonel Souleymane Coulibaly toujours en service.
C’est dans la chambre qui lui est affectée ici que son corps meurtri a été retrouvé. Un constat qui ne manque pas de relents.

L’on notera, en tout état de cause, que tous les proches de la victime sont porteurs d’uniformes et que c’est dans l’enceinte d’un camp de la Garde nationale, chez un Adjudant chef, que le meurtre a été commis. Les indices sont très parlants… Une chose est sûre : le meurtre n’a pas été commis par une femme ! La violence de l’acte écarte en effet cette hypothèse. Et puis après tout, les femmes l’adoraient !
A suivre donc

Bamanan den

Source : (KoujuguKelebaa)

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