En janvier dernier, Ils étaient plus 15.OOO enseignants volontaires à répondre à l’appel du Premier ministre M. Boubou Cissé à venir sauver l’année en cours. Depuis que cette information a été rendue publique, certains volontaires ont désisté pour causes de menaces et d’attaques de la part des enseignants en grève. Et aujourd’hui il ne reste plus que 10.300 enseignants volontaires.
Selon certaines informations, les enseignants grévistes disent avoir été trahis par leurs jeunes frères volontaires sortants de l’institut de formation des maitres (IFM), une situation qui pourra dégénérer si toutes fois les autorités n’interviennent pas à temps.
Entre menaces et attaques, ces jeunes volontaires ne tiennent plus, LD, président des enseignants volontaires de Bamako indique « Nous avons commencé à recevoir les menaces de la part des enseignants grévistes depuis le dépôt des notes de services. C’est pour cette raison que certains ont même désisté ». Ce n’est pas tout, selon les propos du jeune LD ils continuent toujours à être menacés par les grévistes. Inquiet, il continue « A la grande école de Kalaban, j’ai des volontaires se sont faits menacer par les grévistes avec des armes blanches. Pourtant nous avons répondu à l’appel pour venir en aide au gouvernement et en même aux élèves mais visiblement personne ne veut de nous ».
De l’autre côté, les enseignants grévistes rejettent la véracité des accusations qui leurs sont imputées. M. Adama Fomba, porte-parole du syndicat signataire de l’accord du 15 octobre dit ne pas être au courant des supposées attaques contre les enseignants volontaires.
Quoi qu’il en soit, cette situation est difficile à tenir, avec d’un côté les grévistes qui seraient en train de se transformer en justicier et de l’autre les élèves qui se retournent contre les jeunes enseignants volontaires.
Il serait mieux pour tous que le gouvernement du Mali intervienne avant que cette histoire ne tourne pire.
Source : Maliactu.net