Le coronavirus face à l’incivisme des maliens : Le gouvernement met les forces de sécurité aux trousses récalcitrants.

Le monde entier est paniqué par la gravité de la pandémie que constitue le coronavirus. Si les puissances mondiales édictent des mesures et jouent à la solidarité, il n’en demeure pas moins que les citoyens manquent de conscience et de méfiance pour barrer la route à cet horrible virus.

Il est évident que les gouvernements a pris des mesures qui ont été controversées au sein de l’opinion, mais l’incivisme est totale dans les marchés, les mariages ou autres lieux de loisirs qui continent de prendre des libertés.

C’est dans ce contexte que le ministre de la sécurité, ayant constaté, avec ses équipes sur le terrain, que les consignes prises lors du conseil de défense ne sont pas le souci des maliens. Certains mettent leur vie et encore plus celle des autres en danger.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le général Salif Traoré a invité tout le monde à l’observation stricte des mesures gouvernementales. D’autres puissances ont décidé, depuis des semaines, de confiner leurs populations pour éviter la propagation du virus.

Le Mali, dit le ministre de la sécurité, est confronté à d’autres défis. Il a déploré, sur le plateau de l’ORTM, le comportement désinvolte de certains maliens pour la plupart :« Nous nous sommes rendus compte que beaucoup de nos concitoyens n’ont pas compris la gravité de ce qui nous guette. »

Il a rassuré que la maladie n’est pas encore au Mali, mais que le pays est dans la phase ll qui consiste à la combattre. Le comble est que des festivités se tiennent comme si de rien n’était « des restaurants, des boites de nuit, des cafés où on fume beaucoup de choses continuent à être ouverts » déplore le ministre de la sécurité en dépit des mesures préventives d’interdiction.

Le gouvernement entend donc contraindre les récalcitrants à se soumettre aux mesures strictes édictées. Salif Traoré s’est montré ferme « Notre pays est suffisamment confronté à d’énormes défis et il ne faudrait pas que nous laissions la porte ouverte à cette maladie qui ne viendra que compliquer la situation davantage.

Source : Figaro Mali

Articles associés