A en croire Isaac, l’Assemblée nationale a, dans sa volonté de faire sauver l’année scolaire en cours, multiplié les initiatives tendant à trouver une solution rapide et pérenne à la crise. « C’est ainsi que des échanges ont eu lieu respectivement avec les syndicats d’enseignants concernés et des membres du Gouvernement », a-t-il rappelé. Pour le président du parlement malien, la loi sur laquelle le gouvernement et les syndicats d’enseignants ne s’entendent pas, a été pourtant adoptée depuis plus de deux ans.
Le député élu à Koulikoro a profité de l’occasion pour interpeler et les syndicats de l’éducation et le gouvernement de la République du Mali.
Isaac trouve que les syndicats sont certes fondés à défendre les intérêts de leurs membres mais ils doivent tenir compte des « séquelles de leurs actions » sur la vie de la nation. Il a invité le Gouvernement et les grévistes à un dialogue plus « fécond et responsable ».
Isaac tacle le gouvernement : « Il urge que cette crise scolaire soit enfin derrière nous, à jamais. Il ne s’agit plus de jouer au sapeur-pompier, en tentant de sauver les années scolaires une à une, mais de sauver plutôt l’école malienne dans son ensemble et de manière durable ». Il invite les parties de faire en sorte que « l’avenir des enfants maliens ainsi que le devenir de la République du Mali ne soient plus hypothéqués par quoi que ce soit ou par qui que ce soit ».
Il a en tout cas donné l’assurance que l’Assemblée Nationale jouera pleinement son rôle pour la fin de la crise scolaire.
Boureima GUINDO
Source : LE PAYS