« Au moment où le dialogue se tenait en décembre, personne n’avait prévu le Covid-19. Aujourd’hui, c’est une situation de force majeure », répond l’ancien ministre Choguel Maïga et membre de l’opposition.
Selon le ministère de la Santé, le Mali comptait 116 cas positifs et 9 personnes sont décédées.
Pour le premier tour, organisé le 29 mars, le gouvernement avait laissé des consignes sanitaires pas toujours respectées, selon les observateurs. Un premier tour qui a faiblement mobilisé : 37 % des électeurs sont allés voter. Un taux de participation bas dans la capitale, autour de 10%, qui contraste avec les taux très élevé dépassant les 80% dans certaines régions du nord du Mali.
Dans le Nord où Soumaïla Cissé a été enlevé par un groupe jihadiste pendant la campagne électorale. Son parti l’URD, qui avait tout de même maintenu sa participation au premier tour, pourrait cette fois-ci décider, selon un cadre du parti de se retirer de la course électorale.
Source : RFI