Donald Trump a, par ailleurs, renouvelé ses attaques contre la Chine, qu’il accuse d’avoir « dissimulé » la gravité de la pandémie. Le président français, Emmanuel Macron, et le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, ont, eux aussi, mis en doute la transparence de Pékin. Moscou et Paris ont évoqué la possibilité d’un sommet en visioconférence des dirigeants des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, lequel est paralysé par le différend sino-américain.
« Des actes dangereux »
Avec près de 3 000 morts par jour et plus de 34 600 décès au total, les États-Unis sont devenus le pays le plus durement touché par la pandémie partie fin 2019 de Wuhan, en Chine. Alors que la marque globale des 150 000 morts a été franchie, les dirigeants mondiaux font face à un double défi sanitaire et économique : une récession sans précédent depuis 1929 menace, a prévenu le Fonds monétaire international (FMI).
Touchés de plein fouet en l’absence de dispositif de protection sociale, des millions d’Américains sont contraints de se tourner vers les banques alimentaires, dont les salariés sont débordés face à l’explosion de la demande. « Nos employés sont à bout », décrit Dan Flowers, le responsable d’une banque alimentaire de l’Ohio. « Ils travaillent tellement dur. On aimerait bien en voir la fin. »
Dans ce contexte, le gouverneur démocrate de l’État de Washington, Jay Inslee, s’est indigné des tweets présidentiels, car ils encouragent, selon lui, « des actes dangereux et illégaux ». « Il met des millions de personnes en danger d’attraper le covid-19. Ses tirades déséquilibrées et ses appels à » libérer « des États pourraient aussi mener à des violences », a-t-il tweeté.
Source : AFP