Le président de l’Association libre des consommateurs Maliens Abdoulaye Ballo a animé un point de presse le mercredi 15 avril 2020. Cette rencontre avec les hommes de médias visait à éclairer la lanterne des journalistes sur les prix des denrées de première nécessité ainsi que leur engagement à les faire respecter.
Suite à la fixation des prix des denrées de première nécessité par la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence(DGCC), l’association libre des consommateurs Maliens attend jouer toute sa partition en vue de les faire respecter. C’est ainsi que ladite association a pris son bâton de pèlerin en vue d’évaluer les prix. Le président d’ALCOM Abdoulaye Ballo estime que la fixation du prix de sucre à 500 fcfa, le riz à 350 fcfa le KG et l’huile à 650 fcfa est raisonnable car selon lui, les détaillants auront 1000 fcfa sur le sac de riz et le sac de sucre. Nonobstant cette fixation du prix certains détaillants vendent le kilo de sucre à 600 fcfa. Une situation qui souvent entraine des conflits entre les commerçants et les détaillants. Le président d’ALCOM a déploré cet état de fait avant d’inviter les détaillants à respecter les prix fixés par la DGCC surtout que le pays traverse une crise sanitaire et économique sans précédent. Une enquête de proximité se fera dans les jours à venir au niveau des boutiques. Les commerçants qui ne respectent pas les prix édicter par la DGCC verront leur sanction dans l’immédiat a affirmé M.Ballo. ‘’Notre ambition est de protéger les consommateurs, et nous le ferons avec brio’’ dixit M.Ballo.
Le président d’ALCOM a saisi cette occasion pour inviter le gouvernement à maintenir ces prix et à veiller au strict respect de ces mesures surtout durant le mois de Ramadan, période de forte consommation que les commerçants véreux saisissent pour fixer unilatéralement des prix exorbitants.
En ce qui concerne la distribution de l’exonération entre les commerçants, le président d’ALCOM a invité le gouvernement a la donner à tous les grossistes. Il a aussi souhaité à ce que la DGCC fait des expertises au niveau de la boutique en vue d’évaluer des anciens stocks des commerçants avant l’exonération. Selon lui, les commerçants se plaignent que souvent les produits exonérés viennent trouver qu’ils avaient une quantité importante de stocks et que les anciens et les nouveaux produits ne peuvent pas être vendus au même prix. Une situation qui peut créer les tensions entre les commerçants et les consommateurs a conclu Abdoulaye Ballo.
B. Coulibaly
Source : L’Agora