Le Représentant spécial du Secrétaire-général au Mali (RSSG) et Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif a inauguré ce matin le Centre Médical COVID-19 de la MINUSMA en présence du Secrétaire général du Ministère de la Santé et des Affaires sociales, de la Représentante spéciale adjointe de l’ONU et Coordonnatrice résidente du Système au Mali, des responsables sanitaires de la Mission et du Représentant de l’OMS. Situé en zone aéroportuaire de Bamako, ce centre est né de l’engagement commun des Nations Unies et des autorités maliennes dans la riposte au COVID-19.
De quelle infrastructure s’agit-il ?
Entamés dès les premières heures de la pandémie de COVID-19, les travaux de construction devaient prendre fin au mois de juin. C’est donc avec plus de 10 jours d’avance que le RSSG, et le Dr. Mama Koumaré, Secrétaire général du Ministère de la Santé et des Affaires sociales, inaugurent cette installation. Ce centre est conforme aux normes de construction de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des services maliens des maladies infectieuses. Il peut accueillir 65 patients, parmi lesquels des cas dits « suspects » ou « confirmés » et cette capacité permettra à la Mission de soulager les structures maliennes qui ont toujours accueillis nos patients.
Dès leur arrivée et selon leur état de santé, les patients sont répartis entre les zones d’accueil, de consultation, de quarantaine, d’isolement ou encore de soins intensifs. Cette dernière zone dispose de lits, équipés notamment de respirateurs, afin de procéder à d’éventuelles réanimations. Répondant aux normes, l’établissement est construit comme un centre pour les infections respiratoires aiguës sévères (IRA).
Si d’importants efforts ont été consentis au plan matériel, il en est de même au plan humain. Spécialisés en soins intensifs, les médecins et infirmiers de haut niveau qui tiennent et supervisent ce centre, ont bien sûr également recruté du personnel de soutien mais aussi des médecins et infirmiers maliens. Une disposition qui favorisera de surcroit le renforcement de leurs capacités, notamment dans la prise en charge des patients atteints de maladies infectieuses et des patients nécessitant des soins intensifs.
Mali/ONU : une collaboration qui ne faiblit pas
Depuis la première quinzaine du mois de mars, le système des Nations unies au Mali a non seulement pris des mesures de prévention mais s’est également fait l’écho de celles édictées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie. Un appui financier, logistique et matériel conséquent a été apporté à l’État par l’ensemble du système de l’ONU au Mali. Ainsi parmi de nombreux autres exemples, cette semaine, un soutien aux camps de l’armée malienne reconstituée, équipée de kits de prévention contre la maladie ou la mise à disposition de masques à de nombreuses radios communautaires en régions. S’agissant de masques, ce ne sont pas moins de 100 000 masques « fabriqués au Mali » qui ont été achetés par la Mission onusienne.
Ce soutien représente une démarche naturelle pour M. Annadif qui salue l’engagement du Gouvernement, notamment dans la prise en charge sanitaire des personnels des Nations Unies malades : « avec la construction de ce centre nous complétons notre dispositif de prise en charge de nos patients. Il nous permettra de disposer d’au moins 65 lits, mais, si nous avons des cas graves, nous continuerons à les transférer au niveau des institutions maliennes ». Avant de clôturer cette inauguration, le Chef de la Mission onusienne ne manquait pas de saluer tout le personnel médical présent « Les taux de rétablissements ou de guérisons sont impressionnants au Mali. J’exprime toutes ma sympathie à chacun d’entre eux et souhaite un prompt rétablissement aux patients qui sont actuellement en soins. »
Source : Minusma
De quelle infrastructure s’agit-il ?
Entamés dès les premières heures de la pandémie de COVID-19, les travaux de construction devaient prendre fin au mois de juin. C’est donc avec plus de 10 jours d’avance que le RSSG, et le Dr. Mama Koumaré, Secrétaire général du Ministère de la Santé et des Affaires sociales, inaugurent cette installation. Ce centre est conforme aux normes de construction de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des services maliens des maladies infectieuses. Il peut accueillir 65 patients, parmi lesquels des cas dits « suspects » ou « confirmés » et cette capacité permettra à la Mission de soulager les structures maliennes qui ont toujours accueillis nos patients.
Dès leur arrivée et selon leur état de santé, les patients sont répartis entre les zones d’accueil, de consultation, de quarantaine, d’isolement ou encore de soins intensifs. Cette dernière zone dispose de lits, équipés notamment de respirateurs, afin de procéder à d’éventuelles réanimations. Répondant aux normes, l’établissement est construit comme un centre pour les infections respiratoires aiguës sévères (IRA).
Si d’importants efforts ont été consentis au plan matériel, il en est de même au plan humain. Spécialisés en soins intensifs, les médecins et infirmiers de haut niveau qui tiennent et supervisent ce centre, ont bien sûr également recruté du personnel de soutien mais aussi des médecins et infirmiers maliens. Une disposition qui favorisera de surcroit le renforcement de leurs capacités, notamment dans la prise en charge des patients atteints de maladies infectieuses et des patients nécessitant des soins intensifs.
Mali/ONU : une collaboration qui ne faiblit pas
Depuis la première quinzaine du mois de mars, le système des Nations unies au Mali a non seulement pris des mesures de prévention mais s’est également fait l’écho de celles édictées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie. Un appui financier, logistique et matériel conséquent a été apporté à l’État par l’ensemble du système de l’ONU au Mali. Ainsi parmi de nombreux autres exemples, cette semaine, un soutien aux camps de l’armée malienne reconstituée, équipée de kits de prévention contre la maladie ou la mise à disposition de masques à de nombreuses radios communautaires en régions. S’agissant de masques, ce ne sont pas moins de 100 000 masques « fabriqués au Mali » qui ont été achetés par la Mission onusienne.
Ce soutien représente une démarche naturelle pour M. Annadif qui salue l’engagement du Gouvernement, notamment dans la prise en charge sanitaire des personnels des Nations Unies malades : « avec la construction de ce centre nous complétons notre dispositif de prise en charge de nos patients. Il nous permettra de disposer d’au moins 65 lits, mais, si nous avons des cas graves, nous continuerons à les transférer au niveau des institutions maliennes ». Avant de clôturer cette inauguration, le Chef de la Mission onusienne ne manquait pas de saluer tout le personnel médical présent « Les taux de rétablissements ou de guérisons sont impressionnants au Mali. J’exprime toutes ma sympathie à chacun d’entre eux et souhaite un prompt rétablissement aux patients qui sont actuellement en soins. »
Source : Minusma