Depuis qu’il a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille afin de sortir l’économie malienne des griffes des nouveaux prédateurs, le richissime homme d’affaires malien est la cible d’attaques en règles pour salir son image. Mamadou Sinsi Coulibaly, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qui aurait dû être considéré comme le AlikoDangoté du Mali tant par la place qu’il occupe dans la promotion de l’investissement privé que dans celle des jeunes en termes d’emplois, mérite plus de protection de la part de l’Etat contre ces prédateurs saisonniers qui ne sont mus que par leurs intérêts sordides. Les détracteurs de Mamadou Sinsi Coulibaly alias Madou Coulou ne sont que ces nouveaux opérateurs économiques qui sont dans ce domaine par effraction et dont leurs seules sources de marché restent l’Etat et ses démembrements. Que reproche-t-on réellement à Madou Coulou pour mériter une telle levée de boucliers contre lui ? L’Etat n’a-t-il pas le devoir de le protéger pour avoir été le deuxième plus gros employeur ? Son noble combat contre la corruption ne doit-il pas être poursuivi afin d’extirper les mauvaises graines et permettre l’épanouissement de notre économie ?
Le marché que la société dont il est l’un des actionnaires majoritaires, à savoir ImprimColor, a eu est celui relatif aux supports électoraux pour les législatives de 2020 qui viennent de s’achever. Pour rappel, depuis plus de vingt ans, le marché gré à gré est une pratique courante dans les processus électoraux au Mali. Selon nos informations, le marché de gré à gré qu’ImprimColor a eu n’était ni frauduleux encore moins népotique, cette imprimerie, l’une des plus performantes de la sous-région, a, au contraire chaque fois volé au secours des différents gouvernements de 1997 à nos jours, en exécutant dans des délais relativement courts les contrats en matière des supports électoraux, comme entre autres les bulletins de vote, les spécimens des candidats, des listes d’émargements et même des urnes. Pour quelles raisons les détracteurs de Madou Coulou lui jettent à la figure des accusations pour les moins fallacieuses de non-respect de procédure de passation de marché gré à gré dans la confection des supports électoraux étant entendu que la structure incriminée à un responsable ?
La réponse à cette question est à rechercher plutôt dans le noble combat contre la corruption dans lequel il s’est engagé. Tous les observateurs avisés de la scène politique malienne savaient que Madou Coulou allait être confronté à la mafia prédatrice tant au niveau de la justice qu’à celui du monde des opérateurs économiques véreux.
Le Président du Patronat, selon nos investigations, serait également la cible de certains hauts gradés de l’armée qui ont troqué leurs tenues contre le business en se lançant dans le trafic de tous genres en violation de leur serment et de toutes les législations au Mali. La plus part de ces hauts gradés sont des généraux. Comme si ces accusations infondées ne suffisaient pas, ses détracteurs vont jusqu’à faire un lien entre l’octroi de ce marché à la société dont il n’est qu’un actionnaire comme tant d’autres actionnaires et son supposé rapprochement avec le PM Boubou Cissé. Faudrait-il répéter à satiété qu’ImprimColor avait tout le temps exécuté ce marché depuis 1997 et le mode opératoire d’octroi du marché par le gouvernement n’a jamais varié. Ne dit-on pas qu’il ne faudrait jamais monter sur l’arbre de la transparence avec le pantalon troué ?
Mamadou Sinsi Coulibaly en s’engageant dans la lutte contre la corruption savait qu’il était en règle avec le fisc, sinon il n’allait non seulement jamais s’aventurer sur le terrain de la lutte contre la corruption, mais aussi et surtout, il n’allait pas s’attaquer au baobab de la justice qui est le Président de la Cour Suprême. C’est pourquoi des maliennes et des maliens épris de justice ont décidé de le soutenir dans ce combat contre la corruption et la délinquance financière. Qu’il soit sûr d’une chose, tant qu’il ne dévie pas de son droit chemin il pourrait compter sur de nombreux maliens.
Youssouf Sissoko