Mali / FSD-CMAS-EMK appellent a un grand rassemblement le 5 juin prochain : La démission d’IBK exigée !

Vu la situation du pays qui devient de plus en plus critique au plan sécuritaire, politique et socio-économique, un mouvement tripartite regroupant des associations issues de la société civile et de la classe politique que sont la CMAS (Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko) ; le FSD  (Front pour la Sauvegarde de la Démocratie) et l’EMK  (Espoir Mali-Koura), étaient en conclave, le 26 mai dernier. Une rencontre à l’issue de laquelle il a été décidé d’initier une série d’actions ponctuées de fortes manifestations exigeant la démission du Gouvernement et du Président IBK. Il s’agit de créer des conditions d’une mobilisation  pour le sursaut national face à la mauvaise gouvernance, aux tentatives de partition du pays, aux dérives antidémocratiques au plan électoral et socio-politique. C’est dans cette perspective que les principaux animateurs de ces trois mouvements étaient face à la presse, le week-end dernier, au siège de la CMAS, au quartier de Magnambougou-Faso Kanu, en Commune VI du District de Bamako.

En substance, le but initial de cette sortie médiatique de ce mouvement tripartie aura été de faire une  déclaration de guerre politique au Régime en place.

A l’entrée de la matière, l’Hymne national entonné par l’assistance suivi du discours d’ouverture officielle prononcée par Dr Choguel Kokala Maïga ont marqué les temps forts de la rencontre.Fidèle à ses fortes convictions, le Président du MPR n’a pas lésiné sur les mots pour exprimer sa vive préoccupation par rapport à la logique de partition du Mali en cours dans le Nord du pays et la gravité des conflits intercommunautaires sévissant dans les Régions du Centre. Cela, par passer sous silence les dégâts collatéraux de la double crise sécuritaire et sanitaire avec l’aggravation  du taux des victimes physiques et mortelles du phénomène de terrorisme dans les rangs des Forces armées et sécuritaires nationales et étrangères sur le front.

Dans le même ordre d’idées, les principaux animateurs de ce mouvement tripartite ont placé l’événement sous le signe d’une Déclaration liminaire dénonçant tous les maux dont souffre aujourd’hui le Mali suite, selon les conférenciers, à la mauvaise gouvernance instaurée en système par le Président IBK et sa famille.

Dans une déclaration cosignée par Cheick Oumar Sissoko pour le mouvement EMP, Issa Kaou N’Djim pour la CMAS de l’Imam Mahmoud Dicko et Choguel Kokala Maïga du parti MPR pour le FSD, il a été égrené tout un chapelet de dérives politiques, sécuritaires et socio-économiques de la part du Régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta dont le système de gouvernance se trouve entre les mains de sa famille biologique et ses clans d’adeptes de trafiquants d’influence.

A cette occasion, les conférenciers ont annoncé publiquement qu’à compter du vendredi 5 juin prochain, il se déroulera des montres manifestations pacifiques avec la seule exigence la démission du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, pour preuve d’incapacité de sa part de sortir le pays de la crise multidimensionnelle qu’il traverse depuis près de sept ans maintenant. Une crise d’ordre sécuritaire, politique, sanitaire, scolaire et socio-économique sévissant à l’échelle nationale et qui va de mal en pire dans tous les domaines. Ce qui, selon Choguel Kokala Maïga, expose le pays à tous les risques de partition et de désunion intercommunautaire dont personne ne saurait comment recoller les morceaux à l’avenir.

Sans ambages, les conférenciers ont annoncé ouvertement  que le départ du Président IBK  demeure la seule mesure pour le salut du peuple souverain malien. Et ils rassurent qu’ils se donneront les moyens pour arriver à l’objectif ultime. Reste à savoir qu’adviendra du côté du Pouvoir  et ses services spécialisés.

Pour boucler la boucle, une motion spéciale a été prononcée en faveur du Chef de file de l’Opposition, l’Honorable Soumaïla Cissé, en captivité par les terroristes depuis le 25 mars 2020. Puis rendez-vous a été fixé pour le 5 juin prochain, après la prière du vendredi saint, au Monument de l’Indépendance, sur l’Autoroute nationale.

Djankourou

Source:  L’Aube

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