Le Mali fait face à un grand défi avec la pandémie COVID-19 qui est une crise sanitaire mondiale de notre époque.
En effet, les autorités se focalisent sur l’application par les populations des mesures d’hygiène et de sécurité sanitaire afin d’éviter le risque de contagion.
Ainsi, dans un pays comme le Mali qui rencontre de sérieuses difficultés dans la mise en œuvre des règles de distanciation sociale et autres mesures visant à limiter les contagions se permet de marcher.
Hier vendredi, il suffisait de parcourir les lieux de marche ou simplement visionner les images pour constater que les mesures barrières sont loin d’être adoptées.
Aucune des mesures barrières n’étaient respectées par les marcheurs.
A quoi s’attendre dans deux semaines? Le taux de contagions sera t’il triplé?
La meilleure solution possible est de les mettre en quarantaine afin d’éviter la propagation du virus.
La pandémie se déplace comme une vague qui pourrait s’écraser sur les systèmes et les personnes les moins capables de faire face.
Le monde entier croise les doigts pour nous regarder, car ils se disent, que les maliens ne se soucient pas de leur sécurité sanitaire.
A noter que certains citoyens (qui n’ont pas marché) attendent avec impatience d’ici quelques jours le communiqué du ministère de la santé et des Affaires Sociales car selon eux, la majeure partie des marcheurs ont refusé d’aller voter à cause de la maladie à coronavirus mais ce sont ces même personnes qui sont dans les rues.
Marché c’est un Droit, mais la santé avant tout!
Diaka Sanogo
