Encore une fois, notre excellent confrère Mamadou Diadié dit Saxe a obtenu un excellent scoop à travers la diffusion en direct sur ses différentes pages des échanges que le Cherif de Nioro a eus avec la délégation du parti ADP-Mali, en partance pour Kayes, et qui a fait une escale dans cette ville pour remercier son patron spirituel.
Les députés élus à Kayes, avec à leur tête le président d’honneur du parti ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo, en partance pour Kayes, le week-end, ont fait une escale à Nioro. Ils ont rendu, pour la circonstance (c’était d’ailleurs la raison de cette escale), une visite de courtoisie auprès du Cherif de cette ville. Celui-ci, après avoir reçu la délégation politique, a bien voulu, au cours de cette audience, faire un rappel historique de ses relations avec le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Il en a profité pour donner les raisons qui l’ont emmené dans l’arène politique.
D’autres sujets, non moins importants, ont également été abordés par le patron spirituel de la ville de Nioro. Avant, le président d’honneur du parti ADP-Maliba, chef de la délégation, avait tenu à donner les raisons de leur halte à Nioro. Il s’agissait, a-t-il précisé, de venir présenter au Cherif les nouveaux députés du parti et le remercier pour le soutien constant en direction de lui et de sa formation politique.
À la suite d’Aliou Boubacar Diallo, le Cherif, confortablement installé dans un de ses salons, entouré de certains de ses proches et, naturellement, de la délégation arrivée de Bamako, a pris la parole. D’entrée de jeu, il a tenu à préciser que, lui, n’avait «rien à voir avec la politique» et que ce n’est qu’avec «le projet de code de la famille, sous ATT, qu’il a fait irruption dans l’arène politique pour protéger et soutenir la religion musulmane».
À l’époque, dira-t-il, c’est l’Imam Mahmoud Dicko et d’autres religieux qui l’ont approché dans le but d’obtenir son soutien à la lutte contre le nouveau code de la famille. Un combat qui, on le sait, a porté ses fruits. Après une très forte mobilisation, le président ATT et son gouvernement ont été obligés de retirer le projet de loi dont on n’a plus parlé.
En plus de ce rappel historique, le Cherif en a fait d’autres qui portaient, essentiellement, sur ses relations avec le président de la République. Il dira qu’il a, plusieurs fois, sauvé la vie du président de la République. La première révélation qu’il a faite date de la période où IBK était Premier ministre et qu’un avion a failli se crasher avec lui et sa délégation en provenance de Nioro. Ce jour, rappela-t-il, avant l’atterrissage de l’avion transportant IBK, le temps se gâta brusquement et tous les passagers avaient cru arriver l’heure fatidique.
Mais, dira-t-il, le Premier ministre d’alors rassura (c’est lui qui me le raconta, dira le Cherif) les uns et les autres en ces termes : «Ne vous inquiétez pas ! Rien ne nous arrivera car la dernière personne que j’ai quittée, c’est le Cherif de Nioro».
La Rédaction
Source : Nouvelle Libération
Les députés élus à Kayes, avec à leur tête le président d’honneur du parti ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo, en partance pour Kayes, le week-end, ont fait une escale à Nioro. Ils ont rendu, pour la circonstance (c’était d’ailleurs la raison de cette escale), une visite de courtoisie auprès du Cherif de cette ville. Celui-ci, après avoir reçu la délégation politique, a bien voulu, au cours de cette audience, faire un rappel historique de ses relations avec le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Il en a profité pour donner les raisons qui l’ont emmené dans l’arène politique.
D’autres sujets, non moins importants, ont également été abordés par le patron spirituel de la ville de Nioro. Avant, le président d’honneur du parti ADP-Maliba, chef de la délégation, avait tenu à donner les raisons de leur halte à Nioro. Il s’agissait, a-t-il précisé, de venir présenter au Cherif les nouveaux députés du parti et le remercier pour le soutien constant en direction de lui et de sa formation politique.
À la suite d’Aliou Boubacar Diallo, le Cherif, confortablement installé dans un de ses salons, entouré de certains de ses proches et, naturellement, de la délégation arrivée de Bamako, a pris la parole. D’entrée de jeu, il a tenu à préciser que, lui, n’avait «rien à voir avec la politique» et que ce n’est qu’avec «le projet de code de la famille, sous ATT, qu’il a fait irruption dans l’arène politique pour protéger et soutenir la religion musulmane».
À l’époque, dira-t-il, c’est l’Imam Mahmoud Dicko et d’autres religieux qui l’ont approché dans le but d’obtenir son soutien à la lutte contre le nouveau code de la famille. Un combat qui, on le sait, a porté ses fruits. Après une très forte mobilisation, le président ATT et son gouvernement ont été obligés de retirer le projet de loi dont on n’a plus parlé.
En plus de ce rappel historique, le Cherif en a fait d’autres qui portaient, essentiellement, sur ses relations avec le président de la République. Il dira qu’il a, plusieurs fois, sauvé la vie du président de la République. La première révélation qu’il a faite date de la période où IBK était Premier ministre et qu’un avion a failli se crasher avec lui et sa délégation en provenance de Nioro. Ce jour, rappela-t-il, avant l’atterrissage de l’avion transportant IBK, le temps se gâta brusquement et tous les passagers avaient cru arriver l’heure fatidique.
Mais, dira-t-il, le Premier ministre d’alors rassura (c’est lui qui me le raconta, dira le Cherif) les uns et les autres en ces termes : «Ne vous inquiétez pas ! Rien ne nous arrivera car la dernière personne que j’ai quittée, c’est le Cherif de Nioro».
La Rédaction
Source : Nouvelle Libération