La question de la demande de dissolution de l’Assemblée nationale de la 6ème législature a été a soulevée hier, lors de la séance plénière tenue au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Même si une minorité propose des élections partielles dans les zones où il y a eu des contestations post-électorales, la majorité des députés s’opposent, toute fois, à la dissolution de l’institution parlementaire du Mali.
Enfin, les députés se sont prononcés sur la grave crise sociopolitique que traverse le Mali. La question de la dissolution de l’Assemblée nationale de la 6ème législature telle que souhaitée par bon nombre de Maliens n’est pas la bienvenue chez ces élus nationaux. La majorité d’entre eux déconseillent le président de la République à cette décision.
Pour l’honorable Hamidou Djimdé, député élu à koro, la dissolution de l’Assemblée nationale n’est pas une solution aux crises auxquelles le Mali est confronté. Il ne trouve pas, non plus bonne, la demande de dissolution de la Cour constitutionnelle. « Ce pays ne tient que par ses institutions et si on les dissout, il ne nous reste rien », a déclaré l’honorable Djimdé. Comme solution, le député élu à Koro propose un dialogue franc entre les contestataires et les tenants du pouvoir. « Je propose un dialogue entre ceux qui sont dans les rues et les tenants du pouvoir afin d’aboutir à un dénouement heureux de la crise », a-t-il laissé entendre.
L’honorable Bocari Sagara de la Codem aborde dans le même sens. Il trouve que la dissolution de l’Assemblée nationale risque même d’envenimer la situation.
La député ASMA élue à San, l’honorable Kadidia Sangaré s’oppose farouchement à cette idée et demande même de condamner cette volonté. Ladite idée de condamnation de la demande de dissolution de l’Assemblée nationale a été soutenue par beaucoup de députés.
Par contre, certains députés sont pour la dissolution de l’Assemblée nationale mais favorables à l’organisation d’élections partielles dans les zones où il y a des contestations. C’est le cas de l’honorable Bakari Diarra dit Abel, député URD élu en commune III du district de Bamako. « Je pense qu’on ne doit pas dissoudre l’Assemblée nationale. Les populations sont sorties sous le soleil, malgré la Covid-2019, pour voter, choisir leurs représentants. S’il y a des contestations dans certaines localités, dans d’autres, non. Je propose qu’on organise des élections partielles dans les zones où il y a des contestations »,a-t-il proposé. Cette proposition ne peut pas aboutir, selon le président de l’Assemblée nationale, car elle viole la constitution. « Les élections partielles ne sont organisées que lorsqu’il y a décès ou démission de députés », a déclaré l’honorable Moussa Timbiné qui a précisé que personne ne peut contraindre ces députés à démissionner.
Pour sa part, l’honorable Assan Sidibé de Yelema trouve qu’il faut dissoudre l’Assemblée si cela est la solution de sortie de crise pour le Mali.
Boureima Guindo
Source : LE PAYS
Enfin, les députés se sont prononcés sur la grave crise sociopolitique que traverse le Mali. La question de la dissolution de l’Assemblée nationale de la 6ème législature telle que souhaitée par bon nombre de Maliens n’est pas la bienvenue chez ces élus nationaux. La majorité d’entre eux déconseillent le président de la République à cette décision.
Pour l’honorable Hamidou Djimdé, député élu à koro, la dissolution de l’Assemblée nationale n’est pas une solution aux crises auxquelles le Mali est confronté. Il ne trouve pas, non plus bonne, la demande de dissolution de la Cour constitutionnelle. « Ce pays ne tient que par ses institutions et si on les dissout, il ne nous reste rien », a déclaré l’honorable Djimdé. Comme solution, le député élu à Koro propose un dialogue franc entre les contestataires et les tenants du pouvoir. « Je propose un dialogue entre ceux qui sont dans les rues et les tenants du pouvoir afin d’aboutir à un dénouement heureux de la crise », a-t-il laissé entendre.
L’honorable Bocari Sagara de la Codem aborde dans le même sens. Il trouve que la dissolution de l’Assemblée nationale risque même d’envenimer la situation.
La député ASMA élue à San, l’honorable Kadidia Sangaré s’oppose farouchement à cette idée et demande même de condamner cette volonté. Ladite idée de condamnation de la demande de dissolution de l’Assemblée nationale a été soutenue par beaucoup de députés.
Par contre, certains députés sont pour la dissolution de l’Assemblée nationale mais favorables à l’organisation d’élections partielles dans les zones où il y a des contestations. C’est le cas de l’honorable Bakari Diarra dit Abel, député URD élu en commune III du district de Bamako. « Je pense qu’on ne doit pas dissoudre l’Assemblée nationale. Les populations sont sorties sous le soleil, malgré la Covid-2019, pour voter, choisir leurs représentants. S’il y a des contestations dans certaines localités, dans d’autres, non. Je propose qu’on organise des élections partielles dans les zones où il y a des contestations »,a-t-il proposé. Cette proposition ne peut pas aboutir, selon le président de l’Assemblée nationale, car elle viole la constitution. « Les élections partielles ne sont organisées que lorsqu’il y a décès ou démission de députés », a déclaré l’honorable Moussa Timbiné qui a précisé que personne ne peut contraindre ces députés à démissionner.
Pour sa part, l’honorable Assan Sidibé de Yelema trouve qu’il faut dissoudre l’Assemblée si cela est la solution de sortie de crise pour le Mali.
Boureima Guindo
Source : LE PAYS