Les raisons de ma colère : L’application de l’article 39 des enseignants : C’était donc possible !

Quel gâchis ! Quel sabotage ! Quel mépris pour le peuple ! Pourquoi tout ce temps perdu pour se prononcer positivement? Pour dire un petit oui ! Que non ! Et dire que nos enfants ont presque oublié l’école. C’est incroyable !

Pourquoi maintenir nos enfants à la maison tout ce temps si l’Etat avait les moyens de satisfaire à cette doléance de nos amis enseignants ? Et dire que la loi avait même été votée par l’Assemblée Nationale.  Faut-il en rire ou en pleurer ? Où est le sérieux dans tout ça ? Et dire que la pression de la rue a eu raison de Ladji Bourama et son équipe. N’est-ce pas là, la preuve que le Mali va mal et très mal ? Décidément, le ridicule ne tue pas dans ce pays. Que faut-il penser de tout ça ? Comment le peuple peut-il faire confiance à ces gouvernants dans ces conditions ? Faut-il conclure que la rue est le meilleur moyen pour revendiquer dans le Mali d’Ibrahim Boubacar Keita ? Après 7 mois de lutte héroïque, les enseignants ont eu raison de Boubou Cissé, l’intransigeant premier ministre. Même si la pression du M5- RFP en est pour beaucoup, il faut reconnaitre que les enseignants ont cru et n’ont jamais lâché pendant ces 7 sept derniers mois. Où est passé la force de l’Etat ? N’est-ce pas que le grand Mali a cessé d’exister par la faute et l’incapacité de nos gouvernants ? A qui doit-on croire dans ce pays aujourd’hui ? Lorsque les gouvernants ne se gênent pas à dire quelque chose et son  contraire, que faut-il attendre d’eux ? Quel crédit faut-il leur porter ? Que non ! Le Mali des grands empires a été assassiné. Que c’est décevant, j’allais dire pitoyable. Tant pis pour nous les pauvres, pour nos enfants, les princes d’aujourd’hui s’en moquent ! Oui, l’éducation de leurs enfants est assurée ailleurs. Le peuple a désormais compris qu’il faut se battre avec ses moyens pour se faire entendre. Les braves enseignants ont tracé le chemin, comme quoi, le Mali appartient à nous tous. Qu’Allah bénisse le Mali. Amen !

 

Bakara Diallo

Source: L’Analyste

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