Des associations faitières de la presse et de blogueurs ont, à l’appel du Mouvement de Protection de la Presse contre les Violences (MPV-Mali), tenu un point de presse hier, mardi 23 juin 2020, à la Maison de la presse. Objectif : apporter leur soutien à Malick Konaté, journaliste-blogueur victime d’intimidation dans l’exercice de sa profession et annoncer des actions judiciaires contre Fatoumata Sacko dite Djina.
Le président MPV-Mali a, à l’entame de ses propos, condamné l’intimidation du journaliste Malick Konaté qui, selon Boubacar Yalkoué, n’a joué que son rôle de journaliste. Il précise, par la suite que leur rôle est de donner l’information et non plaire à un individu. « Notre mission, c’est de donner les informations. On n’est pas là pour plaire à quelqu’un », a-t-il scandé.
Boureima Soulo, le vice-président de l’Association des blogueurs du Mali (ABM), association dirigée par Malick Konaté, revient sur les circonstances de la menace. Selon lui, Malick a juste posté une vidéo de Djina quand elle était dans l’opposition et où elle dénonçait avec virulence le régime en place. « Après cette vidéo, notre président a d’abord été menacé par un des enfants de Mme Fatoumata Sacko. Ensuite, lui-même, a, en personne, menacé notre président. Ils lui ont dit qu’ils connaissent son bureau, le modèle de sa voiture et enverraient des loubards pour l’agresser », a-t-il rappelé.
La Maison de la presse a, dans un communiqué signé par son président, apporté son soutien à Malick Konaté et dénoncé cette attitude de Djina.« La Maison de la presse, inquiète de la montée en flèche de l’intimidation, de la menace et de l’agression dont certains s’arrogent le droit au Mali au mépris de l’État de droit et de la dignité humaine, met en garde les auteurs de ces pratiques contre tout attentat contre des journalistes et blogueurs », se plaint la MP qui ajoute : «À l’instar de l’ABM, la Maison de la presse réitère que M. Konaté n’a fait que son travail de journaliste dans les règles de l’art ; que son rôle n’est pas de plaire ou de déplaire, mais de tremper la plume dans la plaie ; qu’au demeurant, des voies de recours légales s’offrent au citoyen qui se sent lésé par des articles dans la presse ou des publications sur les réseaux sociaux ».
Selon le vice-président de l’ABM, une procédure judiciaire est en train d’être engagée contre Djina. Une procédure à laquelle le MPV-Mali se reconnait et apportera son soutien.
Il faut ajouter que Salif Diarrah était présent au point de presse au nom de l’Appel Mali.
Boureima Guindo
Source : LE PAYS
Le président MPV-Mali a, à l’entame de ses propos, condamné l’intimidation du journaliste Malick Konaté qui, selon Boubacar Yalkoué, n’a joué que son rôle de journaliste. Il précise, par la suite que leur rôle est de donner l’information et non plaire à un individu. « Notre mission, c’est de donner les informations. On n’est pas là pour plaire à quelqu’un », a-t-il scandé.
Boureima Soulo, le vice-président de l’Association des blogueurs du Mali (ABM), association dirigée par Malick Konaté, revient sur les circonstances de la menace. Selon lui, Malick a juste posté une vidéo de Djina quand elle était dans l’opposition et où elle dénonçait avec virulence le régime en place. « Après cette vidéo, notre président a d’abord été menacé par un des enfants de Mme Fatoumata Sacko. Ensuite, lui-même, a, en personne, menacé notre président. Ils lui ont dit qu’ils connaissent son bureau, le modèle de sa voiture et enverraient des loubards pour l’agresser », a-t-il rappelé.
La Maison de la presse a, dans un communiqué signé par son président, apporté son soutien à Malick Konaté et dénoncé cette attitude de Djina.« La Maison de la presse, inquiète de la montée en flèche de l’intimidation, de la menace et de l’agression dont certains s’arrogent le droit au Mali au mépris de l’État de droit et de la dignité humaine, met en garde les auteurs de ces pratiques contre tout attentat contre des journalistes et blogueurs », se plaint la MP qui ajoute : «À l’instar de l’ABM, la Maison de la presse réitère que M. Konaté n’a fait que son travail de journaliste dans les règles de l’art ; que son rôle n’est pas de plaire ou de déplaire, mais de tremper la plume dans la plaie ; qu’au demeurant, des voies de recours légales s’offrent au citoyen qui se sent lésé par des articles dans la presse ou des publications sur les réseaux sociaux ».
Selon le vice-président de l’ABM, une procédure judiciaire est en train d’être engagée contre Djina. Une procédure à laquelle le MPV-Mali se reconnait et apportera son soutien.
Il faut ajouter que Salif Diarrah était présent au point de presse au nom de l’Appel Mali.
Boureima Guindo
Source : LE PAYS