A Sikasso, la tension de contestation était montée d’un cran suite à la proclamation des résultats du second tour des législatives par la Cour constitutionnelle. Ainsi, l’alliance annoncée victorieuse selon les chiffres de l’administration territoriale perd le combat.
Les heures qui suivent l’arrêt de la cour furent très tendues dans la ville. Des manifestants ont tout paralysé sous prétexte que leur victoire a été volée. Route nationale coupée, des pneus brulés sur les grandes artères de la ville et autres objets jetés un peu partout à travers Sikasso. Les mécontents, furieux, ont joué à la sourde oreille face à toutes approches afin d’endiguer la situation. Ils maintiennent la pression et jurent de ne rien abandonner tant que leur victoire spoliée n’est pas restituée.
Alors, les forces de l’ordre se sont senties dans l’obligation d’intervenir afin de dissuader des manifestants extrémistes qui voulaient tout mettre à terre. Quelques jours, entre les deux parties, le climat était tendu mais elles (forces de l’ordre) ont pu ramener l’accalmie.
Dans ce brouhaha, des rumeurs persistantes faisaient établir une possible infiltration des manifestants par des forces du mal. Alors la hiérarchie militaire, dans la promptitude efficace envoya un détachement de l’unité spéciale qui a pour unique mission combattre les terroristes, les djihadistes.
Une fois aperçue dans la ville, des gens de mauvaise volonté ou ne faisant pas la part des choses entre les corps, ont tenté de jeter le discrédit sur la FORSAT tout en l’accusant d’être à l’origine du désordre et ils vont plus loin en essayant de la taxer d’être responsable des tirs à balles réelles et aussi de l’assassinat d’un jeune homme.
Cette information fait écho jusqu’à présent dans le Kénédougou. Elle méritait d’écouter des autorités administratives, des notables, des citoyens de la ville de Sikasso. Nous nous sommes alors rendus en ce lieu pour en savoir davantage. De toutes les rencontres, les témoins ont épargné à la FORSAT toute action tentant à réprimer les manifestants. Préférant garder l’anonymat, nos interlocuteurs ont tous confirmé que la FORSAT lorsqu’elle arrivait à Sikasso ville, le calme était revenu. Et elle ne s’est mêlée de rien.
« La Forsat est venue trouvée que tout était fini. Les gens ne savent pas faire la différence entre les corps. Elle est arrivée entre 16-17h ce jour, tandis que l’intervention des forces de l’ordre pour ramener le calme a eu lieu entre 9h-10h. Il faut que les gens comprennent que la force de l’unité spéciale antiterroriste est trop puissante pour des missions de maintien de l’ordre. Sa présence à Sikasso, c’était à titre dissuasif parce qu’on avait des infos qui soutenaient l’hypothèse de l’infiltration des manifestants par des forces du mal », nous confiait un haut placé de la hiérarchie militaire à Sikasso.
Alors à qui profite de tel discrédit jeté sur cette unité créée pour une mission bien déterminée ?
Qu’est-ce que c’est que la FORSAT ? Les raisons de sa création ; sa composition ; les exploits qu’elle a engrangés… nous vous livrons un article paru dans jeune Afrique le 02 Septembre 2016 qui explique tout.
Kèlètigui Danioko
Source : LE PAYS
Les heures qui suivent l’arrêt de la cour furent très tendues dans la ville. Des manifestants ont tout paralysé sous prétexte que leur victoire a été volée. Route nationale coupée, des pneus brulés sur les grandes artères de la ville et autres objets jetés un peu partout à travers Sikasso. Les mécontents, furieux, ont joué à la sourde oreille face à toutes approches afin d’endiguer la situation. Ils maintiennent la pression et jurent de ne rien abandonner tant que leur victoire spoliée n’est pas restituée.
Alors, les forces de l’ordre se sont senties dans l’obligation d’intervenir afin de dissuader des manifestants extrémistes qui voulaient tout mettre à terre. Quelques jours, entre les deux parties, le climat était tendu mais elles (forces de l’ordre) ont pu ramener l’accalmie.
Dans ce brouhaha, des rumeurs persistantes faisaient établir une possible infiltration des manifestants par des forces du mal. Alors la hiérarchie militaire, dans la promptitude efficace envoya un détachement de l’unité spéciale qui a pour unique mission combattre les terroristes, les djihadistes.
Une fois aperçue dans la ville, des gens de mauvaise volonté ou ne faisant pas la part des choses entre les corps, ont tenté de jeter le discrédit sur la FORSAT tout en l’accusant d’être à l’origine du désordre et ils vont plus loin en essayant de la taxer d’être responsable des tirs à balles réelles et aussi de l’assassinat d’un jeune homme.
Cette information fait écho jusqu’à présent dans le Kénédougou. Elle méritait d’écouter des autorités administratives, des notables, des citoyens de la ville de Sikasso. Nous nous sommes alors rendus en ce lieu pour en savoir davantage. De toutes les rencontres, les témoins ont épargné à la FORSAT toute action tentant à réprimer les manifestants. Préférant garder l’anonymat, nos interlocuteurs ont tous confirmé que la FORSAT lorsqu’elle arrivait à Sikasso ville, le calme était revenu. Et elle ne s’est mêlée de rien.
« La Forsat est venue trouvée que tout était fini. Les gens ne savent pas faire la différence entre les corps. Elle est arrivée entre 16-17h ce jour, tandis que l’intervention des forces de l’ordre pour ramener le calme a eu lieu entre 9h-10h. Il faut que les gens comprennent que la force de l’unité spéciale antiterroriste est trop puissante pour des missions de maintien de l’ordre. Sa présence à Sikasso, c’était à titre dissuasif parce qu’on avait des infos qui soutenaient l’hypothèse de l’infiltration des manifestants par des forces du mal », nous confiait un haut placé de la hiérarchie militaire à Sikasso.
Alors à qui profite de tel discrédit jeté sur cette unité créée pour une mission bien déterminée ?
Qu’est-ce que c’est que la FORSAT ? Les raisons de sa création ; sa composition ; les exploits qu’elle a engrangés… nous vous livrons un article paru dans jeune Afrique le 02 Septembre 2016 qui explique tout.
Kèlètigui Danioko
Source : LE PAYS