BOCAR CISSÉ, AU SUJET DE L’ENLÈVEMENT DE SON PÈRE SOUMAÏLA CISSÉ – “NOTRE MAMAN ME REND ENCORE PLUS TRISTE, QUAND JE LA VOIS SANS SON COMPLICE’’

Pour une deuxième fois, le fils du chef de file de l’Opposition se prononce sur l’enlèvent de son père en pleine campagne électorale dans la région de Tombouctou, précisément à Niafunké durant le mois de mars. Dans un entretien, Bocar Cissé, a laissé entendre : « je lance un appel à l’aide en termes de médiation, d’information,  de moyen et redoubler d’efforts pour sa libération ».

Inconnu, Bocar Cissé devient de plus en plus fréquent sur les médias face à la situation que traverse la famille Cissé, président de l’URD.

« Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sur les médias, mes liens de sang me poussent à prendre la parole, voire m’exposer avec l’ambition d’obtenir la libération de notre père », a-t-il laissé entendre à la prise de parole.

Le fils de Soumaïla Cissé a présenté ses condoléances à la famille de feu Mohamed Cissé, garde rapproché de son père qui est décédé lors de cet enlèvement et aux familles des camarades de son père, décédés en son absence. Il a nommément cité Mme Boudi Aminata Souaré, secrétaire du Chef de file de l’opposition, Monsieur Amadou Coulibaly, chef de protocole et d’autres membres du Bureau Exécutif National.

Il a fait savoir que la situation est extrêmement difficile surtout pour leur mère.

« Notre maman me rend encore plus triste lorsque   je la vois sans son complice, sans son époux. Nous sentons le devoir de nous rebeller quelles  qu’en soient les conséquences. Depuis cet enlèvement, maman parle très peu, attendant une bonne nouvelle de la part du Président de la république,  lui annonçant la libération prochaine de son mari. Le Président de la République   avait assuré tout le peuple malien de la libération imminente de son frère Soumaïla Cissé. Monsieur le Président de la République l’expérience de fêter avec notre père nous est encore restée au travers de la gorge », 

Pour lui, l’enlèvement de son père est  un moment assez triste et extrêmement  difficile :

« On a l’impression que le ciel nous tombe sur la tête, on s’imagine tout. On est depuis ce jour dans la peur,  dans l’angoisse, dans la tristesse mais aussi dans l’espérance d’avoir une bonne nouvelle ».

Il a (…)

KADOASSO I.

Source: NOUVEL HORIZON



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