Depuis l’aube : les transporteurs routiers coupent l’entrée de Bamako au niveau de Niamanan dénonçant l’arrestation de certains de leurs collègues bloquant ainsi l’accès à la ville.
Vers 8H – mutinerie au camp Soundiata de Kati. Des magasins d’armes sont ouverts et chaque militaire est muni d’une arme.
Vers 9H – Des personnalités politiques de premier plan sont arrêtées dont le Président de l’Assemblée Nationale, M. Moussa Timbiné, le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Abdoulaye Daffé (à son bureau). Ce dernier demande à ses agents de sécurité de coopérer et part avec les frondeurs pour une destination inconnue.
La cité administrative est interdite d’accès. Les forces armées prennent position devant le bâtiment.
10H : les services publics, les institutions de la République, les banques et institutions financières, plusieurs stations services ferment à Bamako.
Dans l’après-midi
12H : Les manifestants investissement le Boulevard de l’Indépendance à Bamako.
Vers 13H : Arrestation des Généraux Ibrahima Dahirou Dembélé, Ministre de la Défense et M’Bemba Moussa Keïta, Ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile et plusieurs autres hauts gradés de l’armée par les militaires
14H : certains bâtiments publics et privés dont l’Immeuble du Ministre Me Kassoum Tapo sont incendiés et les biens emportés. Une foule de plus en plus dense se dirige vers la résidence du Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta à Sébénikoro, en commune IV du district de Bamako. Les militaires protègent le bâtiment.
16H : le Gouvernement, à travers le cabinet du Premier Ministre, publie un communiqué s’inquiétant de la situation au niveau des deux camps militaires de la ville de Bamako prônant le dialogue et demandant aux militaires de « faire taire les armes ».
Pendant ce temps, plusieurs leaders de l’opposition se réunissent dans leur QG, dans des espaces secrets, ou par téléconférence pour dégager une stratégie.
17H : Suite à la demande de reddition du Président de la République réclamée par plusieurs hauts gradés de l’armée et l’intervention de Chefs d’Etat étrangers pour négocier une arrestation sans effusion de sang, le Président IBK comprend que les forces armées ne sauveront pas le régime, lui, quelques membres de sa famille, le Premier Ministre Boubou Cissé, le Directeur de la Sécurité d’Etat, Moussa Diawara sont arrêtés et conduits au Camp Soundiata Keïta à Kati.
Le Convoi composé de plusieurs 4X4 et encadré par les forces de sécurité traverse la ville de Bamako.
18H – les manifestants, bras en l’air et scandant des propos hostiles au Président occupent le Monument de l’Indépendance, d’autres sont devant la résidence du Président et devant le Camp Soundiata Keïta à Kati.
Souleymane Diawara pour Joliba FM 105.0 et Dépêches Du Mali
Vers 8H – mutinerie au camp Soundiata de Kati. Des magasins d’armes sont ouverts et chaque militaire est muni d’une arme.
Vers 9H – Des personnalités politiques de premier plan sont arrêtées dont le Président de l’Assemblée Nationale, M. Moussa Timbiné, le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Abdoulaye Daffé (à son bureau). Ce dernier demande à ses agents de sécurité de coopérer et part avec les frondeurs pour une destination inconnue.
La cité administrative est interdite d’accès. Les forces armées prennent position devant le bâtiment.
10H : les services publics, les institutions de la République, les banques et institutions financières, plusieurs stations services ferment à Bamako.
Dans l’après-midi
12H : Les manifestants investissement le Boulevard de l’Indépendance à Bamako.
Vers 13H : Arrestation des Généraux Ibrahima Dahirou Dembélé, Ministre de la Défense et M’Bemba Moussa Keïta, Ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile et plusieurs autres hauts gradés de l’armée par les militaires
14H : certains bâtiments publics et privés dont l’Immeuble du Ministre Me Kassoum Tapo sont incendiés et les biens emportés. Une foule de plus en plus dense se dirige vers la résidence du Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta à Sébénikoro, en commune IV du district de Bamako. Les militaires protègent le bâtiment.
16H : le Gouvernement, à travers le cabinet du Premier Ministre, publie un communiqué s’inquiétant de la situation au niveau des deux camps militaires de la ville de Bamako prônant le dialogue et demandant aux militaires de « faire taire les armes ».
Pendant ce temps, plusieurs leaders de l’opposition se réunissent dans leur QG, dans des espaces secrets, ou par téléconférence pour dégager une stratégie.
17H : Suite à la demande de reddition du Président de la République réclamée par plusieurs hauts gradés de l’armée et l’intervention de Chefs d’Etat étrangers pour négocier une arrestation sans effusion de sang, le Président IBK comprend que les forces armées ne sauveront pas le régime, lui, quelques membres de sa famille, le Premier Ministre Boubou Cissé, le Directeur de la Sécurité d’Etat, Moussa Diawara sont arrêtés et conduits au Camp Soundiata Keïta à Kati.
Le Convoi composé de plusieurs 4X4 et encadré par les forces de sécurité traverse la ville de Bamako.
18H – les manifestants, bras en l’air et scandant des propos hostiles au Président occupent le Monument de l’Indépendance, d’autres sont devant la résidence du Président et devant le Camp Soundiata Keïta à Kati.
Souleymane Diawara pour Joliba FM 105.0 et Dépêches Du Mali