Au cours de la cérémonie religieuse organisée à la mémoire des 23 personnes tuées lors des manifestations du mois de juillet, l’imam Mahmoud Dicko a mis en garde les militaires qui ont pris le pouvoir tout en refusant de leur donner «carte blanche».
«J’ai demandé à tout le monde de se réunir autour du Mali. Je le demande toujours mais cela ne veut pas dire que les militaires ont carte blanche», a déclaré l’imam de Badalabougou devant des centaines de personnes réunies le vendredi 28 août au Palais de la culture. Il faut dire que cette rencontre intervient plus de dix jours après le coup d’Etat qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
«On ne délivrera de chèque en blanc à personne pour la gestion de ce pays ça, c’est fini», a insisté l’ancien président du Haut conseil Islamique. «Nous avons mené le combat, des gens sont morts, les militaires qui sont venus parachever doivent tenir parole», a-t-il déclaré. Ces propos s’adressent directement aux militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). Ceux-ci se sont coupé des forces vives de la Nation (Ndlr, le M5-RFP). «Ils doivent s’asseoir avec le (Mouvement du 5-Juin) et toutes les forces vives. Ils ne doivent pas être des problèmes, il faut qu’ils soient des solutions», a martelé l’imam Dicko.
Il faut dire que les militaires qui ont pris le pouvoir ont évité soigneusement de rencontrer le Mouvement du 5 juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), pourtant à l’origine de la chute du régime IBK. Toute chose qui comment à agacer certains membres qui n’hésitent plus à critiquer la gestion des affaires du pays par la junte. Est-ce la fin de l’idylle entre le M5-RFP et le CNSP ? Difficile pour l’heure de répondre à cette question. Les prochains jours nous en diront plus.
Mandeinfos.com
La rédaction
«J’ai demandé à tout le monde de se réunir autour du Mali. Je le demande toujours mais cela ne veut pas dire que les militaires ont carte blanche», a déclaré l’imam de Badalabougou devant des centaines de personnes réunies le vendredi 28 août au Palais de la culture. Il faut dire que cette rencontre intervient plus de dix jours après le coup d’Etat qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
«On ne délivrera de chèque en blanc à personne pour la gestion de ce pays ça, c’est fini», a insisté l’ancien président du Haut conseil Islamique. «Nous avons mené le combat, des gens sont morts, les militaires qui sont venus parachever doivent tenir parole», a-t-il déclaré. Ces propos s’adressent directement aux militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). Ceux-ci se sont coupé des forces vives de la Nation (Ndlr, le M5-RFP). «Ils doivent s’asseoir avec le (Mouvement du 5-Juin) et toutes les forces vives. Ils ne doivent pas être des problèmes, il faut qu’ils soient des solutions», a martelé l’imam Dicko.
Il faut dire que les militaires qui ont pris le pouvoir ont évité soigneusement de rencontrer le Mouvement du 5 juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), pourtant à l’origine de la chute du régime IBK. Toute chose qui comment à agacer certains membres qui n’hésitent plus à critiquer la gestion des affaires du pays par la junte. Est-ce la fin de l’idylle entre le M5-RFP et le CNSP ? Difficile pour l’heure de répondre à cette question. Les prochains jours nous en diront plus.
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