Près d’un mois après le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta, les militaires organisent des « journées de concertation nationale ».
Des experts désignés par les militaires au pouvoir au Mali ont proposé vendredi 11 septembre une transition de deux ans conduite par un président désigné par la junte, dans un document soumis aux responsables réunis à Bamako pour préparer un retour des civils à la tête du pays.
Ce président sera «une personnalité civile ou militaire», selon cette proposition de «charte de la transition» consultée par l’AFP. Les participants à ces journées de «concertation nationale» doivent à présent débattre du texte. Ces propositions vont à l’encontre des attentes d’une bonne partie de la communauté internationale, notamment des pays voisins du Mali au sein de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao).
Cette dernière a imposé au Mali un embargo sur les flux commerciaux et financiers. Elle a donné à la junte jusqu’à mardi pour désigner un président et un Premier ministre de transition. Ils doivent être des civils et la transition ne doit pas excéder un an, insiste-t-elle.
Le document soumis aux centaines de responsables de l’armée, de partis ou d’organisations de la société civile réunis à Bamako propose la mise en place d’organes de transition, dont un gouvernement avec un Premier ministre qui serait un civil mais qui serait nommé par le président. Un organe législatif serait instauré, le chef en serait un militaire.
Source: AFP
Des experts désignés par les militaires au pouvoir au Mali ont proposé vendredi 11 septembre une transition de deux ans conduite par un président désigné par la junte, dans un document soumis aux responsables réunis à Bamako pour préparer un retour des civils à la tête du pays.
Ce président sera «une personnalité civile ou militaire», selon cette proposition de «charte de la transition» consultée par l’AFP. Les participants à ces journées de «concertation nationale» doivent à présent débattre du texte. Ces propositions vont à l’encontre des attentes d’une bonne partie de la communauté internationale, notamment des pays voisins du Mali au sein de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao).
Cette dernière a imposé au Mali un embargo sur les flux commerciaux et financiers. Elle a donné à la junte jusqu’à mardi pour désigner un président et un Premier ministre de transition. Ils doivent être des civils et la transition ne doit pas excéder un an, insiste-t-elle.
Le document soumis aux centaines de responsables de l’armée, de partis ou d’organisations de la société civile réunis à Bamako propose la mise en place d’organes de transition, dont un gouvernement avec un Premier ministre qui serait un civil mais qui serait nommé par le président. Un organe législatif serait instauré, le chef en serait un militaire.
Source: AFP