LE TEMPS DU RÉALISME : SORTIR LE MALI DE L’ISOLEMENT EN HARMONISANT LES RELATIONS AVEC LA CEDEAO ET LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE [Éditorial]

Le Mali s’est désormais doté d’une Charte pour la transition. Et cela, à l’issue des travaux de trois jours, fait par toutes forces vives de la Nation.
Malgré quelques malentendus et autres difficultés liées à de telles tâches, l’essentiel est fait.
Il est alors un document de base, très étudié, dont le contenu précise toutes les conditions nécessaires pour la prochaine transition.

Évidemment, les grands axes de la charte, répondent approximativement, aux exigences de la CEDEAO et la communauté internationale. En effet, la CEDEAO avait proposé que le pouvoir soit intégralement aux civils pour une de 12 mois. Conditions pour la levée des sanctions.

En vérité, quelles que soient les raisons d’un embargo,. il constitue un mal terrible.
IL déséquilibre et paralyse économique
du pays sanctionné.

Et le Mali qui vit déjà des crises différentes, ne serai pas longtemps capable de supporter l’embargo de la CEDEAO. Il en de même pour la francophonie et de l’Union Européenne.

À la faveur de la réalisation de la Charte, les dirigeants actuels du Mali doivent passer à la seconde étape. Celle de sortir le Mali des sanctions.

Et à juste titre, la prochaine mission du CNSP au Ghana, pourra aider à convaincre sur les efforts du Mali, dans le sens du retour à une vie Constitutionnelle normale.
Une transition de 18 mois avec les pouvoirs de gestion militaro-civile, est bien défendable.
Le CNSP est déjà sur la bonne voie.
Éviter les bras de fer avec la CEDEAO et les communautés partenaires du Mali, est la meilleure des solutions.
Dans le fond, la prochaine sortie du CNSP au Ghana, peut motiver les autorités guinéennes à mener le plaidoyer et même  le lobbying, auprès des États membres de la CEDEAO.

Cette vision réaliste, va également effacer toutes les opinions qui étaient hostiles à la CEDEAO et la Communauté Internationale.
Dans ce monde actuel dominé les rapports de forces, celui qui s’isole se fait du mal.

Cette vision reste, il faut nécessairement l’encourager. Et même l’expliquer à toute la population malienne.
Il s’agit là de l’intérêt de toute la nation, en dehors des considérations politicienne.

D’autre, il faudra, si nécessaire, multiplier des missions tant en Afrique, qu’en Europe, pour ramener la confiance et harmoniser la coopération.
Espérons que les contradictions internes, signalées hier, par le mouvement M5-RFP, ne puissent négativement jouer sur les prochaines missions.
La voie du réalisme pourrait payer en mettant fin aux sanctions.

La Rédaction 
Mandeinfos.com 

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