Deux jours après l’invalidation par le Conseil constitutionnel ivoirien de 40 candidatures sur 44 dont celle de Laurent Gbagbo, ses partisans réagissent. Ils condamnent et contestent cette décision qualifiée de « forfaiture » d’une juridiction « instrumentalisée par les dirigeants actuels ». Ils appellent aussi à la mobilisation contre la candidature d’Alassane Ouattara à un 3e mandat.
Avec notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto
Ni boycott, ni ralliement pour l’instant. Les partisans de Laurent Gbagbo regroupés au sein de la plateforme EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) entendent contester la candidature d’Alassane Ouattara et l’invalidation de celle de leur leader dans la rue, malgré l’interdiction des manifestations sur la voie publique décrétée par le gouvernement jusqu’à la fin septembre au moins.
C’est un droit constitutionnel, martèle Georges Armand Ouegnin président de d’EDS. « L’EDS lance un appel pressant à la mobilisation des militants et sympathisants des partis membres de la plateforme EDS, des démocrates de tous bords et du peuple de Côte d’Ivoire pour faire face à la forfaiture, à la dictature de M. Alassane Dramane Ouattara. Et à se mettre en ordre de bataille pour des manifestations, conformément à la Constitution, afin d’accélérer l’avènement d’un État de droit par des élections justes, régulières, démocratiques, transparentes et inclusives »
« Lutter contre le despotisme »
A ses côtés lors de cette conférence de presse aux allures de meeting, Simone Gbagbo qui a gardé le silence, et Assoa Adou le secrétaire général du FPI pro-Gbagbo. « Toutes les organisations membres de l’EDS ne boycotteront jamais les élections à venir. Mais nous allons lutter pour que les élections se déroulent dans un cadre juridique convenable. Dans un cadre de sécurité convenable. Nous allons nous donner les moyens constitutionnels pour nous permettre de lutter contre le despotisme qui s’est installé dans notre pays. »
Le FPI et EDS qui promettent de se concerter avec « leurs alliés » du PDCI d’Henri Konan Bedié qui espère de son côté attirer leurs électeurs à sa bannière.
Source: RFI
Avec notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto
Ni boycott, ni ralliement pour l’instant. Les partisans de Laurent Gbagbo regroupés au sein de la plateforme EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) entendent contester la candidature d’Alassane Ouattara et l’invalidation de celle de leur leader dans la rue, malgré l’interdiction des manifestations sur la voie publique décrétée par le gouvernement jusqu’à la fin septembre au moins.
C’est un droit constitutionnel, martèle Georges Armand Ouegnin président de d’EDS. « L’EDS lance un appel pressant à la mobilisation des militants et sympathisants des partis membres de la plateforme EDS, des démocrates de tous bords et du peuple de Côte d’Ivoire pour faire face à la forfaiture, à la dictature de M. Alassane Dramane Ouattara. Et à se mettre en ordre de bataille pour des manifestations, conformément à la Constitution, afin d’accélérer l’avènement d’un État de droit par des élections justes, régulières, démocratiques, transparentes et inclusives »
« Lutter contre le despotisme »
A ses côtés lors de cette conférence de presse aux allures de meeting, Simone Gbagbo qui a gardé le silence, et Assoa Adou le secrétaire général du FPI pro-Gbagbo. « Toutes les organisations membres de l’EDS ne boycotteront jamais les élections à venir. Mais nous allons lutter pour que les élections se déroulent dans un cadre juridique convenable. Dans un cadre de sécurité convenable. Nous allons nous donner les moyens constitutionnels pour nous permettre de lutter contre le despotisme qui s’est installé dans notre pays. »
Le FPI et EDS qui promettent de se concerter avec « leurs alliés » du PDCI d’Henri Konan Bedié qui espère de son côté attirer leurs électeurs à sa bannière.
Source: RFI