BIT-G5 Sahel : la validation de deux études stratégiques au cœur d’un atelier d’échange 

La salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a accueilli mercredi 06 octobre la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation des études sur l’analyse du système de marché et de chaîne de valeur en faveur des réfugiés et communautés d’accueil des régions de Kayes, Ségou et Tombouctou, et de l’étude pour la monographie des pratiques et infrastructures résilientes pour la maîtrise d’eau au Mali contre la désertification. C’était sous l’égide de Yacouba Maïga, conseiller technique au ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle

Organisé par la coordination nationale des actions du G5 Sahel et financé par le Bureau International du Travail (BIT), l’objectif de cet atelier de deux jours (du 06 au 07 octobre) est de partager les études et les faire valider par les parties prenantes (Comité technique de suivi du projet G5 Sahel du BIT, les services techniques et les collectivités territoriales).
Plus spécifiquement, il s’agira d’analyser les propositions de chaînes de valeurs proposées, analyser les réponses proposées par l’étude pour la formulation d’une proposition de projet en faveur des cibles et enfin formuler les recommandations pour l’amélioration de la qualité de l’étude.
Selon Ibrahim Haïdara, chargé de suivi-évaluation au comité national de coordination des actions du G5 Sahel, cet atelier vise à mieux inclure le travail décent dans le programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5 Sahel. Car, dit-il, le G5 Sahel n’est pas que  sécuritaire.
Il a souligné que le G5-Sahel comporte aussi le volet développement. C’est dans ce cadre que la coordination nationale des actions du G5 Sahel a bénéficié d’un programme du BIT qui veut intégrer le travail décent dans son PIP. Ibrahim Haïdara a indiqué que les études ont été menées dans l’objectif d’insérer le travail décent dans le  PIP.
De l’avis d’Ibrahim Haïdara, le choix des régions de Kayes, Ségou et Tombouctou est dicté par la présence de la plupart des réfugiés. La finalité de la validation des études est que le G5-Sahel ait des projets financés dans ces régions.
Pour sa part, Monsieur Yacouba Maïga, représentant le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, a salué les participants qui ont accepté de participer à l’atelier afin de partager leur expérience.
Pour mémoire, le présent atelier a regroupé une trentaine de personnes provenant du G5-Sahel, du BIT et des points focaux des départements.

Abdrahamane SISSOKO


Source:  Le Wagudu

Articles associés