Depuis jeudi 8 octobre 2020, aux environs de 14 heures, Boubacar Sidiki Samaké, PDG de Kolly –SA, a été déféré à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako. Pour escroquerie selon toute vraisemblance. Au gnouf, à Bamako-Coura où il avait séjourné suite à d’autres affaires du genre, il retrouvera, à coup sûr, certaines de ses victimes. Et non des moindres !
Pourquoi Samaké a-t-il regagné le seul endroit où il a sa place ? Et qu’il ne devrait jamais quitter tant qu’il continue ses multiples violations de la loi malienne, au préjudice d’honnêtes citoyens ? Sur plainte d’une autre victime, Zou Samaké, quincaillier au marché Dibida auprès de qui il a pris des câbles électriques d’une valeur de près de 68 millions FCFA. Sur lesquels il a remboursé 40 millions, A priori il reste donc devoir à son créancier 28 millions FCFA ! Sauf que l’affaire est plus complexe qu’elle n’en a l’air.
Car, par l’intermédiaire de ce dernier, il a attrapé un autre pigeon- le sieur Haïdara –pas le même qu’il a plumé de 56 millions depuis 3 ans sans lui rembourser le moindre rotin, si ce n’est des chèques en bois. Il s’agit ici, de Haïdara Hamet, un opérateur économique non moins connu de la place, qui, contacté par l’entremise du quincailler, lui a fourni des poteaux électriques pour près de 22 millions FCFA.
Mais autant que le quincailler, Zou Samaké, le producteur de poteaux Hamet Haïdara attend toujours ses sous. Depuis plusieurs mois, aucune échéance de paiement n’est respectée par leur fameux client. Déterminé à rentrer en possession de ses poteaux au moins, à défaut des recettes de leur vente, il entreprit de les récupérer jusque dans la Venise malienne, précisément à Bariko Daka où ceux-ci ont été acheminés. Mis au parfum, Boubacar Sidiki Samaké fit interpeller les émissaires de ce dernier par la police locale.
C’est alors que le sieur Haïdara interpella, dans les forme requises, l’intermédiaire qui l’a entrainé dans cette mésaventure. A son tour, ce dernier comprit que le sieur Samaké s’était payé sa tête pour obtenir et ses câbles et les poteaux de Haidara. Ainsi d’une pierre, ce sont deux coups que Rocambole Samaké a réalisés comme exploit pour se retrouver de nouveau derrière les barreaux. Deux en un ! En attendant que ne lui tombe dessus une avalanche d’autres plaintes.Car cueilli par le commissariat du 1er arrondissement suite à une plainte du quincailler, les enquêtes diligentées par les fins limiers permirent de rassembler suffisamment de preuves contre le sieur Samaké pour le déférer devant le parquet du Tribunal de grande instance de la commune III. Où le mandat de dépôt fut décerné contre lui jeudi dernier.
Pour la petite histoire, ses victimes sont toujours appâtées avec son histoire de chantier de la Banque mondiale via Agetipe-Mali. Voilà, pour l’heure, les faits ! Le commentaire après.
Sacré Rocambole !
Sacré Rocambole ! Au moment où ses émissaires font la navette entre sa victime qu’il a soulagée de 56 millions depuis 3 ans, en le payant en monnaie de singe (deux chèques sans provision) et notre rédaction pour ‘’mettre balle à terre’’, le temps d’honorer un autre délai; au moment où une autre de ses victimes le fait retourner en taule pas plus tard que jeudi dernier, le voilà en train d’amuser la galerie !
Et comment ? En initiant une série de procès dits ‘’en diffamation’’ contre votre serviteur et les confrères qui ont osé dénoncer ses hauts faits ! ‘’Honorable’’ Samaké compte sur Thémis pour laver son honneur semble-t-il souillé par nos soins, et non par les larmes de ses nombreuses victimes qui n’ont que leurs yeux pour pleurer du fait de l’impunité dont il jouit. Alors, puisque le ridicule tarde à tuer dans ce pays, nous allons bien nous amuser!
La Rédaction
Source: Mali24
Car, par l’intermédiaire de ce dernier, il a attrapé un autre pigeon- le sieur Haïdara –pas le même qu’il a plumé de 56 millions depuis 3 ans sans lui rembourser le moindre rotin, si ce n’est des chèques en bois. Il s’agit ici, de Haïdara Hamet, un opérateur économique non moins connu de la place, qui, contacté par l’entremise du quincailler, lui a fourni des poteaux électriques pour près de 22 millions FCFA.
Mais autant que le quincailler, Zou Samaké, le producteur de poteaux Hamet Haïdara attend toujours ses sous. Depuis plusieurs mois, aucune échéance de paiement n’est respectée par leur fameux client. Déterminé à rentrer en possession de ses poteaux au moins, à défaut des recettes de leur vente, il entreprit de les récupérer jusque dans la Venise malienne, précisément à Bariko Daka où ceux-ci ont été acheminés. Mis au parfum, Boubacar Sidiki Samaké fit interpeller les émissaires de ce dernier par la police locale.
C’est alors que le sieur Haïdara interpella, dans les forme requises, l’intermédiaire qui l’a entrainé dans cette mésaventure. A son tour, ce dernier comprit que le sieur Samaké s’était payé sa tête pour obtenir et ses câbles et les poteaux de Haidara. Ainsi d’une pierre, ce sont deux coups que Rocambole Samaké a réalisés comme exploit pour se retrouver de nouveau derrière les barreaux. Deux en un ! En attendant que ne lui tombe dessus une avalanche d’autres plaintes.Car cueilli par le commissariat du 1er arrondissement suite à une plainte du quincailler, les enquêtes diligentées par les fins limiers permirent de rassembler suffisamment de preuves contre le sieur Samaké pour le déférer devant le parquet du Tribunal de grande instance de la commune III. Où le mandat de dépôt fut décerné contre lui jeudi dernier.
Pour la petite histoire, ses victimes sont toujours appâtées avec son histoire de chantier de la Banque mondiale via Agetipe-Mali. Voilà, pour l’heure, les faits ! Le commentaire après.
Sacré Rocambole !
Sacré Rocambole ! Au moment où ses émissaires font la navette entre sa victime qu’il a soulagée de 56 millions depuis 3 ans, en le payant en monnaie de singe (deux chèques sans provision) et notre rédaction pour ‘’mettre balle à terre’’, le temps d’honorer un autre délai; au moment où une autre de ses victimes le fait retourner en taule pas plus tard que jeudi dernier, le voilà en train d’amuser la galerie !
Et comment ? En initiant une série de procès dits ‘’en diffamation’’ contre votre serviteur et les confrères qui ont osé dénoncer ses hauts faits ! ‘’Honorable’’ Samaké compte sur Thémis pour laver son honneur semble-t-il souillé par nos soins, et non par les larmes de ses nombreuses victimes qui n’ont que leurs yeux pour pleurer du fait de l’impunité dont il jouit. Alors, puisque le ridicule tarde à tuer dans ce pays, nous allons bien nous amuser!
La Rédaction
Source: Mali24