Bicéphalisme au sein du patronat malien. Après Diadié dit Amadou Sankaré récemment élu à la tête de l’organisation, le président sortant Mamadou Sinsin Coulibaly vient de rempiler la semaine dernière – le 8 octobre exactement. Le président sortant avait convoqué ce jour le collège électoral. Sans surprise, son adversaire avait opté pour la politique de la chaise vide. Lui laissant un boulevard ouvert à sa réélection.
Auparavant, les délégués avaient siégé dans la rue après constat de la fermeture à double tour des locaux. Selon nos sources, la veille, un message SMS du président sortant leur informait du report de la consultation électorale. Nonobstant, ceux-ci ont décidé de passer outre après que le Comité statutaire ait donné son quitus.
Dans le camp opposé, on susurre que le collège électoral est irrégulier, n’ayant été convoqué ni par le président sortant Mamadou Sinsin Coulibaly ni par le secrétaire général.
De son piédestal présumé de nouveau président, Diadié dit Amadou Sankaré s’était fendu d’une lettre de sommation enjoignant au sortant de procéder à la passation de service le lundi 12 octobre à 10h. Sous sa plume, Sankaré nourrissait l’espoir que le sortant avait « le devoir d’assurer la transmission régulière des charges. Ce serait là un geste de haute portée morale et patriotique ».
Après la bataille de légitimité va s’engager la bataille de la légalité devant la justice. A moins que les deux de commun accord décident de nous en faire l’économie en organisant une nouvelle élection.
La Rédaction
Source: L’Informateur
Auparavant, les délégués avaient siégé dans la rue après constat de la fermeture à double tour des locaux. Selon nos sources, la veille, un message SMS du président sortant leur informait du report de la consultation électorale. Nonobstant, ceux-ci ont décidé de passer outre après que le Comité statutaire ait donné son quitus.
Dans le camp opposé, on susurre que le collège électoral est irrégulier, n’ayant été convoqué ni par le président sortant Mamadou Sinsin Coulibaly ni par le secrétaire général.
De son piédestal présumé de nouveau président, Diadié dit Amadou Sankaré s’était fendu d’une lettre de sommation enjoignant au sortant de procéder à la passation de service le lundi 12 octobre à 10h. Sous sa plume, Sankaré nourrissait l’espoir que le sortant avait « le devoir d’assurer la transmission régulière des charges. Ce serait là un geste de haute portée morale et patriotique ».
Après la bataille de légitimité va s’engager la bataille de la légalité devant la justice. A moins que les deux de commun accord décident de nous en faire l’économie en organisant une nouvelle élection.
La Rédaction
Source: L’Informateur