Atelier de validation des  études sur les chaines de valeurs : les participants recommandent la création d’une synergie d’action entre les multiples  acteurs

Yacouba Maïga, conseiller technique au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a présidé à la cérémonie de clôture de l’atelier de validation des études sur les chaines de valeurs et de l’étude sur la monographie des pratiques et infrastructures résilientes pour la maitrise d’eau contre la désertification au Mali. C’était le mercredi 07 octobre dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. 

Ces études, réalisées de mai à juillet 2020, permettront l’amélioration des conditions de vie des communautés d’accueil, réfugiés et personnes déplacées internes (PDI), de sécurité, d’alimentation et d’opportunités économiques dans les localités. C’est dans ce cadre que s’est tenu, les 06 et 07 octobre 2020, un atelier de validation desdites études, organisé par le Comité National de Coordination du G5 Sahel et le Comité technique du projet G5 Sahel du BIT, constitué des points focaux des départements et des services techniques   au niveau central. 

Les travaux qui se sont déroulés en deux jours ont conduit à la validation des études précitées.  A l’issue des travaux, les participants ont procédé à des recommandations. C’est ainsi qu’il a été recommandé au BIT de mettre l’accent sur les activités de transformation et de commercialisation pour la création d’emplois ; renforcer l’existant sur le terrain en matière de formation et d’équipement des femmes et des jeunes ; résoudre le problème sécuritaire pour faciliter  l’accès des  différentes zones d’étude aux consultants dans le cadre des enquêtes de terrain. 

Autres recommandations : créer une synergie d’action entre les multiples  acteurs qui interviennent dans les chaines de valeurs; clarifier le choix des chaines de valeurs (les filières comme la gomme arabique, trop exploitée dans la région de Kayes depuis 25 ans et la patate douce, compte tenu de l’habitude alimentaire et du prix bas sur le marché) ; s’inspirer du système de financement alternatif disponible pour faciliter l’accès au financement en faveur des cibles  et enfin mettre l’accent sur la formation rurale pour la création d’emplois qui permet de former et équiper les jeunes.

Il faut rappeler que cet atelier de deux jours a été organisé par la Coordination Nationale des Actions du G5 Sahel et financé par le Bureau International du Travail (BIT). 

Abdrahamane SISSOKO

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