Les syndicats des administrateurs civils ont battu le pavé, le jeudi 15 octobre à Bamako. Partis de la place de l’indépendance, les marcheurs se sont rendus à la Primature où ils ont remis une copie de leur déclaration au Premier ministre Moctar Ouane.
A travers cette marche les administrateurs civils réclament la libération des leurs retenus en otage par des groupes terroristes depuis des années. Il s’agit de Drissa Sanogo, préfet de Gourma Rharouss et Ali Cissé, sous-préfet de Farako région de Ségou et une dizaine de secrétaires généraux et régisseurs de mairies sont retenus tous depuis plus d’une année.
Cette manifestation intervient quelques jours après la libération de 200 présumés terroristes par l’Etat malien au profit principalement d’otages occidentaux et d’un seul compatriote. Ce qui a suscité indignation et frustration chez les administrateurs civils. Ceux-ci très en colère dénoncent la libération sélective des otages. C’est que dénonce Hamidou Kéita, trésorier général du Syndicat autonome des Administrateurs civils du Mali qui affirme être sorti pour « dénoncer le mépris toujours affiché par les plus hautes autorités à notre endroit».
Au total, les otages militaires et civils ne dépassent pas 100 personnes. «On aurait pu négocier leur libération avec les quatre personnes libérées surtout au regard de la contrepartie fournie», a plaidé Hamidou Kéïta, qui avait du mali à cacher son indignation et sa colère.
«J’ai été personnellement contacté par les ravisseurs qui demandent 20 millions pour la libération de nos deux collègues», a révélé Ousmane Christian Diarra, Secrétaire général du Syndicat autonome des Administrateurs civils du Mali. «L’Etat n’a pas réagi», déplore le syndicaliste.
Dans leur déclaration commune lue devant la presse, le Syndicat autonome des Administrateurs civils (SYNAC), le Syndicat libre des Travailleurs du Ministère de l’Administration territoriale (SYLTMAT), le Syndicat des Travailleurs des Collectivités territoriales (SYNTRACT) et le Comité syndical des Agences de Développement régional (CS-ADR) réunis en au sein de la Plateforme d’action commune déplorent avec la plus grande consternation la non libération des otages civils et militaires maliens, notamment les représentants de l’Etat et agents des collectivités territoriales.
Ils expriment par la même occasion leur totale incompréhension devant l’indifférence, le mépris et l’absence d’empathie des autorités maliennes face aux désespoirs des otages, les souffrances de leurs familles et l’angoisse de leurs collègues.
Aussi, les syndicats expriment leur déception, leur humiliation et leur indignation face à cette priorisation des otages occidentaux au détriment des otages maliens, civils et militaires. A ce niveau, faut dire que l’Etat malien vient de procéder à la libération
En réaction, le Premier ministre, Moctar Ouane, affirme avoir pris bonne note et promet d’apporter un traitement approprier à leur requête.
A travers cette marche les administrateurs civils réclament la libération des leurs retenus en otage par des groupes terroristes depuis des années. Il s’agit de Drissa Sanogo, préfet de Gourma Rharouss et Ali Cissé, sous-préfet de Farako région de Ségou et une dizaine de secrétaires généraux et régisseurs de mairies sont retenus tous depuis plus d’une année.
Cette manifestation intervient quelques jours après la libération de 200 présumés terroristes par l’Etat malien au profit principalement d’otages occidentaux et d’un seul compatriote. Ce qui a suscité indignation et frustration chez les administrateurs civils. Ceux-ci très en colère dénoncent la libération sélective des otages. C’est que dénonce Hamidou Kéita, trésorier général du Syndicat autonome des Administrateurs civils du Mali qui affirme être sorti pour « dénoncer le mépris toujours affiché par les plus hautes autorités à notre endroit».
Au total, les otages militaires et civils ne dépassent pas 100 personnes. «On aurait pu négocier leur libération avec les quatre personnes libérées surtout au regard de la contrepartie fournie», a plaidé Hamidou Kéïta, qui avait du mali à cacher son indignation et sa colère.
«J’ai été personnellement contacté par les ravisseurs qui demandent 20 millions pour la libération de nos deux collègues», a révélé Ousmane Christian Diarra, Secrétaire général du Syndicat autonome des Administrateurs civils du Mali. «L’Etat n’a pas réagi», déplore le syndicaliste.
Dans leur déclaration commune lue devant la presse, le Syndicat autonome des Administrateurs civils (SYNAC), le Syndicat libre des Travailleurs du Ministère de l’Administration territoriale (SYLTMAT), le Syndicat des Travailleurs des Collectivités territoriales (SYNTRACT) et le Comité syndical des Agences de Développement régional (CS-ADR) réunis en au sein de la Plateforme d’action commune déplorent avec la plus grande consternation la non libération des otages civils et militaires maliens, notamment les représentants de l’Etat et agents des collectivités territoriales.
Ils expriment par la même occasion leur totale incompréhension devant l’indifférence, le mépris et l’absence d’empathie des autorités maliennes face aux désespoirs des otages, les souffrances de leurs familles et l’angoisse de leurs collègues.
Aussi, les syndicats expriment leur déception, leur humiliation et leur indignation face à cette priorisation des otages occidentaux au détriment des otages maliens, civils et militaires. A ce niveau, faut dire que l’Etat malien vient de procéder à la libération
En réaction, le Premier ministre, Moctar Ouane, affirme avoir pris bonne note et promet d’apporter un traitement approprier à leur requête.
La rédaction
Mandeinfos.com