Commandement militaire de la transition : Quand la grade nationale éclipse les autres corps

La gestion de la transition recommande une grande prudence et un net accomgnement de tous les maliens. Mais il n’en serait pas ainsi, au regard de la catastrophique répartition des postes par le CNSP.

Ce manque d’inclusivité, dans l’attribution des postes de commandement, au niveau de la défense et de sécurité, fait grincer des dents. Dans la nomenclature actuelle du gouvernement, c’est une part belle qui est faite à la garde nationale dans la hiérarchie militaire.

Bah N’DAOU, président de transition, est un ancien chef d’etat major adjoint de la garde nationale. Son ministre de la défense, Sadio CAMARA, est aussi un Colonel de la garde nationale.
Au département de la sécurité et de la protection civile, un autre Colonel, Modibo Koné de la garde nationale, fait naître des contestations, pour certains, à cause de son niveau intellectuel.

Dans les alentours de Bah N’Daou, son chef d’etat major particulier, Daouda Sogoba, colonel-major de la garde nationale, semble ne pas être aimé dans son corps.

La liste n’est pas au bout, l’intendant du palais présidentiel, Samballa Sidibé,  porte également les galons de Colonel de la garde nationale. Quant au groupement de sécurité présidentielle  ( GSSP), elle serait composée à 100%  d’éléments de la garde nationale.

Les faits donnent-ils raison à Choguel Kokalla Maiga qui estime que les putschistes ont installé leurs amis et leurs proches aux commandes de transition ? En tout cas, ce sentimentet d’accaparement des postes stratégiques de commandement militaire par la garde nationale pourrait fait renaître des frustrations des berets au sein des forces de défense et de sécurité.

Le 18 Août 2020, lors de la mise à l’écart d’IBK, l’union la cohésion entre les forces avait été saluée unanimement. Mais cette ambiance n’est plus au rendez-vous et les tenants sélectionnés du pouvoir doivent rétablir l’équilibre de la République.

Source: Figaro du Mali

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